J’ai rassemblé ici des livres féministes qui m’ont permis de mieux comprendre les combats d’hier et les enjeux d’aujourd’hui. Des romans, des essais, des voix de femmes qui racontent, questionnent et éclairent. Si, comme moi, vous aimez lire pour penser le monde autrement, cette sélection pourrait bien vous inspirer.

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Table des matières
Nous devrions tous être féministes
« Peu d’hommes regrettent l’époque où ils devaient s’engager dans n’importe quelle armée ou bien travailler quinze heures par jour dans des conditions de torture physique, sans voir la lumière, et puis donner tout l’argent à leur femme. On les applaudissait, on les héroïsait, on leur donnait tous les pouvoirs en attendant la silicose qui les emportait à la cinquantaine. Était-ce vraiment une bonne affaire ? »
Des âmes et des saisons — Boris Cyrulnik
Le saviez-vous ?

Chez les hominidés autres que les hommes, les mâles ne sont pas en reste de violence (viols et meurtres), mais c’est seulement l’homme qui est capable de féminicides et ablations physiques (Et l’évolution créa la femme).
D’hier à aujourd’hui… et à demain ?
Il fut une époque où les femmes n’étaient pas entendues, pire, celles qui n’entraient pas dans la norme pouvaient être enfermées (Le bal des folles). Même si la Grande-Bretagne compte de grandes écrivaines, Virginia Woolf démontre qu’elles ont dû vaincre des obstacles inconnus des hommes (Une chambre à soi). Quant à la mathématicienne russe, Sofia Kowalevski, elle a été la première femme à obtenir un doctorat en mathématiques, sans avoir mis un pied à l’université, alors interdite aux femmes (Trop de bonheur).
Et que dire d’un père qui répond « non, j’ai deux filles » à quelqu’un qui lui demande s’il a des enfants ? (Fille)




Certes, les choses ont changé, du moins en Occident. Dans d’autres pays, et on le sait, les femmes sont privées de liberté (Les impatientes) ou même tuées (Que sur toi se lamente le Tigre)


« Rien n’est jamais définitivement acquis. Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Votre vie durant, vous devrez rester vigilantes. »
Simone de Beauvoir
Plutôt prémonitoire, non ? La Canadienne Margaret Atwood semble craindre un tel retour (La servante écarlate, Les testaments), pour des raisons d’infertilité cette fois-ci.
Heureusement, des femmes se sont battues
min vers l’égalité de droits n’a pas toujours été facile. Camilla Grebe décrit très bien l’évolution des femmes suédoises dans la police dans L’archipel des Lärmes. Certaines femmes qui ont œuvré pour l’amélioration de la condition féminine sont très connues, d’autres moins, comme Blanche Peyron (Les victorieuses) à l’origine du Palais de la femme.
Vous retrouverez les traces de leurs luttes dans les romans. Auður Ava Ólafsdóttir rappelle que, même en Islande, ce n’était pas si facile dans les années 1960 (Miss Islande) :
« Le lendemain, je me présente à l’hôtel Borg en pantalon pour remettre ma démission.
— Le monde n’est pas comme tu voudrais, rétorque le chef de rang. Tu es une femme, il faut bien que tu l’acceptes. »



C’est pourtant en Islande qu’il faut chercher l’inspiration : Le secret des Islandaises par Eliza Reid.

Violences faites aux femmes
Et notre société n’arrive toujours pas à endiguer les violences faites aux femmes (Femmes en colère, Ceci n’est pas un fait divers).
Continuons à réfléchir et à nous battre.
Les choses sont encore loin d’être pour le mieux. Bien sûr, en Occident, on n’enferme plus les femmes, et beaucoup sont présentes dans la vie professionnelle, dans les médias. Mais le désir de les faire taire est toujours là, certes, de manière plus subtile (Calmez-vous, madame, ça va bien se passer, disponible neuf chez Eyrolles ou d’occasion chez Recyclivre), mais pas forcément plus facile à combattre.
Du côté littéraire, de grandes écrivaines ont émergé, en France (Annie Ernaux, prix Nobel de littérature 2022) et ailleurs (Han Kang, prix Nobel de littérature 2024). Tout n’est pourtant pas gagné (Toute une moitié du monde, disponible neuf chez Eyrolles ou d’occasion chez Recyclivre).
Rejoignant Margaret Atwood dans la crainte d’une baisse du taux de fertilité, Élisabeth Badinter démontre que plus les stéréotypes de genre sont forts, plus le taux de fertilité décroît. Messieurs, encore un effort, admoneste-t-elle. (Disponible neuf chez Eyrolles et d’occasion chez Recyclivre)



À vous maintenant
Certains de ces livres vous tentent-ils ? Avez-vous lu des livres féministes qui vous ont marqués ou fait réfléchir ?
Sur les femmes
Le chœur des femmes
Martin Winckler

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