Le reflet du thé — Isabelle Morot-Sir

Quel plaisir, un livre avec une si remarquable intensité dramatique ! Je n’ai pas lâché Le reflet du thé. Avant de commencer ma chronique, une mention pour le beau (et pertinent) titre qui vient de la façon dont la protagoniste vise ses ennemis.

En arrière plan, une jeune fille qui s'apprête à tirer. Au premier plan, le couverture du livre d'Isabelle Morot-Sir, Le reflet du thé.

L’univers narratif

Avant de le lire, jetez un coup d’œil à la carte qui se trouve à la fin du livre.
Le Biscantin, un état paisible qui a résolu ses problèmes sociaux, est attaqué par le Vikmund, un état sans pitié. J’aurais beaucoup aimé en savoir plus sur le Biscantin (une utopie). N’y a-t-il aucune voix qui s’élève dans l’opposition ?

Les personnages

#Solveig
Elle a été mobilisée puis sélectionnée dans les tireurs d’élite. Lorsque le livre débute, elle est en embuscade prête à tirer sur un soldat ennemi.
Une femme qui ne se laisse pas abattre, jamais. Elle avance quoiqu’il arrive et ne se prive pas d’une ironie mordante.

#Folder
Le binôme de Solveig. À eux deux, ils sont d’une efficacité redoutable. Ils se protègent l’un l’autre.

#Lev
Un officier de l’armée ennemie qui parviendra à capturer Solveig, mais avant d’en arriver là, il faudra que Solveig survive à une guerre à laquelle elle n’était pas préparée.
Lev est loyal à sa famille, à sa patrie, mais il est aussi capable de comprendre que les autres puissent être différents.

J’aurais aimé que les personnages soient davantage approfondis. Pour plus de plaisir. Bref, vous l’aurez compris, j’aurais aimé que ce livre soit plus long.

L’intrigue

C’est le baptême du feu pour Solveig qui était encore au lycée quelques mois auparavant.
Derrière la lunette de son fusil, elle vise, appuie sur la gâchette et abat un jeune officier de l’armée ennemi.

Le style

Incipit :

« Je ne veux pas être là, je ne veux pas être là…, murmurait-elle entre ses dents, les moins moites et l’œil rivé à la lunette. »

Citation :

« Je m’obstine à vouloir survivre, major, pas à te sauver… et en montagne on ne survit pas seul, jamais. Si par bonheur d’autres étaient restés en vie, nos chances de sortir vivants de ces montagnes auraient augmenté. »

Mon avis en résumé :

Ce que j’ai aimé :

  • L’intensité dramatique
  • Les deux pays, Biscontin et Vikmund et leurs cultures si différentes.
  • L’intrigue

Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous) :

  • La romance qui aurait pu être traitée de façon plus fine

Mes notes

Univers narratif4,8/5
Personnages4,0/5
Intrigue5,0/5
Style4,0/5
Intensité dramatique5,0/5
Moyenne4,6/5

Femmes en guerre

S’il n’en reste qu’une
Patrice Franceschi

En arrière plan, une affiche représentant 3 combattantes kurdes, au premier plan la couverture du livre de Patrice Franceschi, S'il n'en reste qu'une
Femmes kurdes

La douleur
Marguerite Duras

A l'arrière-plan, l'hôtel Lutetia, qui a accueilli les déportés à leur retour des camps de concentration nazis, au premier plan, la couverture du livre de Marguerite Duras, La douleur
La Résistance

Info-livre : Le reflet du thé par Isabelle Morot-Sir

Couverture du livre d'Isabelle Morot-Sir, Le reflet du thé

Editeur : Lefebvre
ISBN : 979-1096202829
Pages : 226
Date de parution : 12/08/2020

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Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
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Rédactrice NetGalley

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