Dans la collection, Ma nuit au musée, Thierry Frémaux évoque un de mes lieux préférés de lyonnaise, l’Institut Lumière, situé au numéro 25 rue du Premier-Film à Lyon. Hélas, je me suis ennuyée parce que je n’ai pas retrouvé l’enthousiasme et l’émotion ressentis lorsque j’ai visité ce lieu.

Service Presse
L’Institut Lumière
En 1895, les frères Louis et Auguste Lumière conçurent, le Cinématographe, qui leur permirent de tourner et de projeter leur premier film : La sortie de l’usine Lumière.
De ces usines, il ne reste aujourd’hui que le hangar.


L’Institut est actuellement dirigé par l’auteur du livre, Thierry Frémaux qui est aussi délégué général du Festival de Cannes. Qui donc mieux que lui pouvait nous émouvoir en passant une nuit dans ce lieu ?
Un lieu-monde
Thierry Frémaux écrit que ce n’est pas un lieu de mémoire (monument, musée, vestiges industriels, etc., œuvre, objets aptes à symboliser l’appartenance d’une collectivité à son passé, son patrimoine Source : Larousse), mais un lieu-monde .
J’avoue que cette subtilité m’est passée au-dessus de la tête. Néanmoins, pour avoir été lyonnaise pendant des décennies, c’est l’endroit que je préférais montrer aux visiteurs, parce qu’il semble que ce soit de là où tout est parti. J’espérais donc retrouver un peu de cette magie que j’avais éprouvé en me rendant sur place.
Pas de magie, donc
Eh bien non, Thierry Frémaux nous raconte des anecdotes que j’ai trouvées incomplètes (comment le hangar a été sauvé de la destruction). Il évoque aussi, évoque un des fondateurs de l’Institut (Bernard Chardère), sa présidente (Irène Jacob), mais j’aurais tellement aimé en savoir plus. Il parle de cinéma, bien sûr, mais de façon succincte. Quant aux lieux, rien à faire, je n’y étais pas.
L’Institut Lumière vu par Thierry Frémaux
Citations :
« Un musée expose de la peinture, des sculptures, des photographies, des statues, des sarcophages, des tissus, des arcs et des flèches, des judogis, des marionnettes, des masques, bref des œuvres d’art. L’œuvre d’art ici, c’est la maison. Majestueuse de l’extérieur, quand on l’aperçoit depuis la place de Monplaisir, elle l’est aussi à l’intérieur. Sa splendeur impose à chaque visiteur un recueillement qui va avec les parures : ici, la visite revient à pénétrer dans l’intimité de la famille Lumière. »
« Aujourd’hui, “la place de la première caméra” a fait d’un espace de cinq mètres carrés célébré sur la planète Terre un endroit dont les réalisateurs mesurent transis la grandeur. Lorsqu’ils arrivent rue du Premier-Film, ils s’étonnent que ce à quoi ils ont dédié leur vie, le cinéma, possède un point d’origine — le plus souvent, ils l’ignoraient. Pas un “lieu de mémoire”, car de mémoire, il n’avait plus, avant que nous ne prenions les choses en main. Plutôt un lieu-monde, c’est ça un LIEU-MONDE. »
Mon avis en résumé
Bravo à tous ceux qui ont fait de ce lieu un lieu de mémoire ou un lieu-monde, peu importe, mais allez plutôt le visiter. Croyez-moi, il en vaut la peine.
Ma note
Totalement subjective : 2,4/5
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Billy Wilder et moi
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Info-livre : Rue du Premier-Film par Thierry Frémaux

Editeur : Stock
ISBN : 978-2-234-09370-6
Pages : 256
Date de parution : 11/09/2024
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Crédit photo
Le hangar du premier film actuellement : Tusco sous licence CC BY-SA 3.0