Bouleversant et nécessaire, Bakhita de Véronique Olmi retrace le destin poignant d’une enfant arrachée à sa famille et réduite en esclavage avant de devenir religieuse et sainte. L’écriture, d’une grande sensibilité, rend hommage à sa résilience. Un ouvrage essentiel, à lire pour ne jamais oublier.

Table des matières
Comment débute le livre ?
Les ravisseurs sont arrivés à cheval, ont incendié le village, l’ont pillé et ont emmené des jeunes. La première fois, ils ont pris Kishmet, la sœur aînée. Elle avait quatorze ans, était mariée, mère d’un bébé. La fois suivante, ils enlèvent Bakhita. Ce n’est pas son nom, Bakhita. Son vrai nom, elle l’a oublié. Elle ne s’en souviendra jamais.
Qu’en ai-je pensé ?
Les 150 premières pages sont éprouvantes parce que Véronique Olmi décrit le terrible quotidien des esclaves. Même si sa plume s’appesantit peu sur les tortures subies par la petite-fille, certaines scènes sont difficiles et pour les autres, l’imagination complète ; en effet, nous ne connaissons que trop bien ce qui arrive. Lire Bakhita, c’est aussi honorer la mémoire de tous ces anonymes, victimes de l’esclavage.
Lorsque Bakhita sort enfin de l’horreur, la lecture devient déchirante. Sa résilience et son humilité m’ont touchée.
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Quels sont les thèmes ?
- Esclavage
- Religion
- Traumatismes
- Sainteté
Où et quand ?
Bakhita a été enlevée à l’âge de sept ans, vers 1877 dans la province du Darfour (Soudan). Achetée en 1883 par le consul d’Italie à Khartoum, elle le suit en Italie.
Qui est Bakhita ?

Véronique Olmi suit fidèlement la vie de cette ancienne esclave, devenue religieuse et sainte (fête le 8 février). Dans le dernier et court chapitre, elle précise les miracles qui ont conduit à la béatification d’abord et plus tard à la sainteté. Jean-Paul II l’a déclarée sainte le 1er octobre 2000.
Comment est-ce écrit ?
Heureusement, la magnifique écriture de Véronique Olmi facilite la lecture.
Incipit :
« Elle ne sait pas comment elle s’appelle. Elle ne sait pas en quelle langue sont ses rêves. Elle se souvient de mots en arabe, en turc, en italien, et elle parle quelques dialectes. Plusieurs viennent du Soudan et un autre, de Vénétie. »
Citation :
« Elle va vivre là où les villages ne prennent pas feu. Où les enfants grandissent là où ils sont nés. Elle en a le souffle coupé. C’est presque injuste que ça existe. C’est injuste et c’est bon. Elle ne sauvera jamais Kishmet. Maintenant c’est trop tard. Elle ne consolera jamais sa mère. Elle doit accepter cette trahison. Elle se sauve, et elle se sauve seule. »
Mon avis en résumé
Je vous recommande ce livre bien écrit pour le devoir de mémoire.
Ma note
5/5, évidemment
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Info-livre : Bakhita par Véronique Olmi

Editeur : LGF/Livre de Poche
ISBN : 978-2-253-25971-8
Pages : 472
Date de parution : 30/01/2019
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