Dans Ann d’Angleterre, Julia Deck mêle autofiction et chronique sociale, entre hôpitaux en crise et secrets familiaux. Pourtant, malgré un sujet fort, le récit a peiné à m’intéresser. Manque de profondeur, personnages fades, intrigue diluée… Ce roman mérite-t-il qu’on s’y attarde ? Découvrez ma critique.

Table des matières
Comment débute le livre ?
Le soir du premier tour de l’élection présidentielle, Julia va dîner chez sa mère. Ann gît sur le carrelage de la salle de bain, il y a du sang un peu partout et elle n’arrive pas à s’exprimer. Julia appelle les pompiers.
La suite du récit alterne entre le combat pour que sa mère soit soignée et la vie d’Ann, née en Angleterre et venue résider en France.
Qu’en ai-je pensé ?
Ce récit est sans odeur et sans saveur, même pas sauvé par une écriture exceptionnelle. L’article évoque les hôpitaux qui manquent de moyens et les soignants épuisés et désabusés, mais sans approfondir le sujet. C’est probablement pire quand il s’agit de personnes âgées. L’autrice précise que le mot « tri » n’a pas été employé et elle se borne à nous renvoyer vers un livre qui a beaucoup fait parler de lui.
Toutes les vies sont intéressantes, mais elles n’ont pas toute vocation à faire l’objet d’un livre. De plus, les relations entre la mère et la fille ne sont pas creusées suffisamment.
Enfin, un secret de famille plane, qui s’avère finalement être un pétard mouillé.
Sans odeur et sans saveur. Tout est diluée.
Il vous tente ?
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Quels sont les thèmes ?
- Vieillesse
- Manque de moyen des hôpitaux
- Secret de famille
- Autofiction
- Relations mère-fille
Où et quand ?
Le roman commence à Paris en avril 2022. Puis il remonte dans les années 1930 dans le nord de l’Angleterre.
Qui sont les personnages ?
Julia
Elle est écrivaine, mais je n’en ai pas su beaucoup plus. Et peut-être ai-je manqué d’empathie à son égard.
Ann
J’imagine bien que parler de sa mère n’est pas chose aisée. J’ai compris que les relations entre la mère et la fille étaient complexes, entre amour et agacement. Et ? Et rien.
Comment est-ce écrit ?
Incipit :
« On n’y pense ou on n’y pense pas. J’y pense depuis trente ans. Je tente de m’y préparer. J’essaie de me le représenter, d’imaginer les circonstances par quoi s’incarnera l’inévitable, comme si l’envisager sous tous les angles permettait d’améliorer le pire, ou simplement d’y survivre. »
Citation :
« Je comprends que ces deux rendez-vous avec une assistante sociale ont fait de moi une assistée, une fainéante qu’il convient d’engloutir sous les démarches oiseuses pour lui rendre le sens des responsabilités. »
Mon avis en résumé
Ce que j’ai aimé
- Que le livre ne soit pas trop long
Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous)
- Aucun thème n’est creusé
- Ni Julia ni Ann ne m’ont séduite.
Mes notes
Une note globale : 2,4/5
Lecture facile
À vous maintenant
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Relations mère-fille
Sido suivi de Les Vrilles de la Vigne
Colette

Le restaurant de l’amour retrouvé — Ito Ogawa

Info-livre : Ann d’Angleterre par Julia Deck

Éditeur : Seuil
ISBN : 978-2-02-157653-5
Pages : 240
Date de parution : 19/08/2024
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