🖤🖤🖤 Avec Vous parler de mon fils, Philippe Besson s’attaque à un sujet brûlant et poignant : le harcèlement scolaire. Si son écriture reste élégante et que la rage de certains personnages m’a convaincue, le roman m’a laissé un goût d’inachevé. En cause ? Une narration superficielle, qui peine à capturer toute l’émotion du drame. À lire ou à éviter ?
🖤🖤🖤🖤 Avec La vie ossecaille — Un an à Taipei, Léna Vathy m’a emmenée dans un voyage à la fois dépaysant et introspectif. Entre la découverte fascinante de Taipei et la plume inventive de l’autrice, l’évasion est totale. Pourtant, une fin un peu précipitée m’a laissé un goût d’inachevé.
🖤🖤🖤🖤 Avec Tata, Valérie Perrin m’a embarquée dans un récit foisonnant, porté par des personnages inoubliables et une plume fluide qui rendent la lecture addictive. Les rebondissements, souvent audacieux, enrichissent l’intrigue, mais frôlent parfois l’excès, et menacent la crédibilité du récit.
🖤🖤🖤 Avec Houris, Kamel Daoud plonge au cœur de l’Algérie contemporaine, explorant des thèmes tels que la décennie noire et la condition des femmes. Si l’écriture est d’une beauté remarquable, l’émotion m’a manqué et je suis restée à distance.
🖤🖤🖤🖤🖤 Plongez dans l’histoire de Matveï Belov, un homme broyé par la cause qu’il défend, dans un roman où la narration impeccable et les émotions tiennent en haleine. Si la partie française m’a déçue par son parisianisme, le reste du récit, riche en surprises, m’a transportée dans un univers différent, pourtant pas si lointain.
🖤🖤🖤🖤 Le soldat désaccordé de Gilles Marchand m’a plongée dans une enquête sur les combattants disparus de la Première Guerre mondiale. J’ai apprécié le style magnifique et le contraste saisissant entre noirceur et lumière, même si je suis restée sur ma faim quant au sort des Alsaciens.
🖤🖤🖤 Sombre dimanche d’Alice Zeniter évoque la Hongrie du XXe siècle, avant et après la chute du Mur. L’histoire de cette famille qui connaît de multiples drames est singulière, mais j’ai peiné à me passionner.
🖤🖤🖤🖤 Dans Un monde à refaire, Claire Deya nous plonge dans l’après-guerre, dans un épisode où Français et Allemands unissent leurs forces pour déminer les plages du sud de la France, malgré les haines encore vives.
🖤🖤🖤🖤🖤 Lisez Les guerriers de l’hiver d’Olivier Norek parce que ce n’est pas qu’une histoire du passé. En parlant de la guerre russo-finlandaise, survenue au début de la Deuxième Guerre mondiale, l’auteur évoque des centaines de milliers de soldats morts. En effet, ils ont été condamnés à s’entretuer par un dictateur.
🖤🖤🖤🖤 Sale gosse de Mathieu Palain raconte comment un enfant est protégé d’une probable maltraitance, mais sans que la Protection judiciaire de la jeunesse ait la possibilité de faire quoi que ce soit contre les ravages psychologiques causés par des parents défaillants.
🖤🖤🖤 Le problème avec Jane de Catherine Cusset est un livre qui commence par une intrigue palpitante, continue par des pages et des pages sans grand intérêt avant une résolution du mystère surprenante. Deuxième roman que je lis de l’autrice et même impression : on peut s’en passer.
🖤🖤🖤 Un certain Paul Darrigrand de Philippe Besson peut, certes, se lire indépendamment du roman précédent, Arrête avec tes mensonges, mais ce n’est pas ce que je vous recommande. En effet, l’histoire est moins prenante, plus froide et l’intérêt réside surtout dans l’évolution du personnage principal, Philippe.
🖤🖤🖤 Si vous voulez en savoir plus sur la belle histoire du Chambon-sur-Lignon et du plateau Vivarais-Lignon, consultez plutôt les deux titres que je vous indique en fin d’article. En revanche, si vous êtes davantage intéressé par un récit romanesque à souhait et plein de rebondissements, Qui sauve une vie sauve le monde de Madeleine de Place est fait pour vous.
🖤🖤🖤🖤 Difficile de se passionner pour ce territoire si lointain, dont on n’entend parler que pour des révoltes auxquelles je ne comprenais rien, faute de m’y intéresser, il est vrai. Et puis, après un trajet, long, interminable, l’arrivée à l’aéroport de Tontouta, les cinquante kilomètres pour rejoindre Nouméa, l’océan et les surprises réservées par l’île.
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Dans avec tes chaînes d’Anaëlle Jonah raconte l’histoire d’enfants maltraités par l’État français au XXe siècle, un passé qui mérite d’être découvert et qui prouve que rien n’est jamais acquis. La vigilance doit être constante.
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Jacaranda est le deuxième roman de Gaël Faye, il nous raconte le Rwanda d’après le génocide. Il fait partie des livres indispensables lorsqu’on veut essayer de comprendre, même si de tels massacres sont indicibles.
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Patrick Modiano nous entraîne entre rêveries, fiction et réalité dans Chevreuse. Si vous aimez l’écrivain, foncez. Si vous ne le connaissez pas, vous pouvez lire celui-ci. La construction en forme de puzzle épouse la mémoire qui finit par éclaircir un mystère.
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L’agriculture a commencé à changer à la fin du siècle dernier. C’est ce que nous raconte Serge Joncour dans Nature humaine. Ce roman de terroir est intéressant par ses thèmes, en revanche, j’ai eu du mal à être convaincue par les personnages.
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Décidément, je passe à côté des récits courts d’Annie Ernaux. À l’exception d’une très belle scène au commencement de L’autre fille, j’ai toujours cette impression que l’autrice n’a rien à dire et qu’elle le fait dans un style plat
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Regardez-nous danser est le tome 2 de la saga familiale de Leïla Slimani, Le pays des autres. Après Mathilde et Amine, c’est au tour d’Aïcha et Selim de se lancer dans la vie, dans un Maroc postcolonial.
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Le dit du Mistral d’Olivier Mak-Bouchard vous emmène en Provence, et vous fait découvrir un dieu inconnu. Comment ? Peut-être grâce à un orage, à moins que ce ne soit le chat qui ait provoqué les évènements, ou encore la source qui a eu envie de revivre.
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Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Marie Larrea évoque la recherche de ses origines et l’immigration espagnole. Malheureusement, il ne m’a pas autant touchée que je l’attendais, peut-être parce que l’autrice a introduit une distance entre ses émotions et le lecteur.
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J’ai dévoré L’inconnue du portrait de Camille de Peretti parce que c’est un roman passionnant, qui m’a emmenée en Autriche au début du siècle dernier et aux États-Unis de nos jours. J’ai aussi aimé l’originalité du livre basé sur l’histoire d’un tableau de Gustav Klimt.
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Les Terres promises de Jean-Michel Guenassia vous emmènent de l’autre côté du miroir, en Algérie après l’Indépendance, ou suivre un exilé russe qui retourne dans son pays. Les personnages, attachants, sont malmenés par l’Histoire, se cherchent, se trouvent, mais parfois se perdent de nouveau.
