Plongez dans Prisonnier du rêve écarlate d’Andreï Makine, l’histoire de Matveï Belov, un homme broyé par la cause qu’il défend, dans un roman où la narration impeccable et les émotions tiennent en haleine. Si la partie française m’a déçue par son parisianisme, le reste du récit, riche en surprises, m’a transportée dans un univers différent, pourtant pas si lointain.
Service Presse
Comment débute le livre ?
Le narrateur sert de guide à un cinéaste franco-polonais, personnage fort peu sympathique. L’objet de leur voyage est de réaliser un documentaire sur un communisme agonisant dans un pays qui se détruit. Parmi les hommes qu’ils veulent rencontrer, Matveï Belov.
Des décennies plus tôt, Matveï Belov marche dans la forêt. Il a été amnistié en 1957 et libéré du camp. Il est interdit de séjour dans les grandes villes et se rend à son lieu de relégation, Pinéga.
Qu’en ai-je pensé ?
Si le prologue m’a déroutée, je me suis vite passionnée pour la vie de Belov, sauf peut-être dans la partie française que j’ai trouvée plus faible, ne me retrouvant pas dans ce parisianisme des années 1960-1970. J’avais déjà lu sur des existences broyées par une guerre (Le soldat désaccordé), par une dictature (Le club des incorrigibles optimistes) ou prêtes à se sacrifier pour une cause (Les Justes), mais jamais sur une vie détruite par la cause même qu’il défend.
La narration est impeccable, l’histoire émouvante. De plus, le lecteur va de surprise en surprise dans un monde loin de son imaginaire.
Quels sont les thèmes ?
- Chute du communisme
- Communistes
- Parisianisme
Où et quand ?
Le roman se déroule en France et en Russie des années 1930 aux années 1990.
Qui sont les personnages principaux ?
Matveï Belov
Il est influençable, surtout dans la partie qui se déroule en France, mais aussi terriblement attachant.
Daria
D’un côté, j’aurais aimé en savoir plus sur elle, mais de l’autre, elle constitue une présence réconfortante.
Julia
Exaspérante !
Comment est-ce écrit ?
Andreï Makine vous attrape par le cœur et ne vous lâche plus.
Citations :
En courant, Matveï entendait les reproches qui s’entremêlaient dans sa tête : « tu n’es que cela — une bête qui fuit. Ils t’ont bien dressé ! Décamper, ramper s’il le faut. Même mort, tu vas encore trembler. »
« Un ouvrier est payé trois francs cinquante de l’heure. Combien de jours de travail lui faudra-t-il pour acheter un kilo de caviar ? »
Lucien reste songeur : a-t-il besoin, lui, d’un kilo de caviar ?
Mon avis en résumé
Ce que j’ai aimé
- Le personnage de Matveï
- La narration d’Andreï Makine
- Les émotions qui se dégagent du roman
Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous)
- La partie qui se déroule en France est un peu longue
Mes notes
Univers narratif | 5,0/5 |
Personnages | 5,0/5 |
Intrigue | 4,5/5 |
Écriture | 5,0/5 |
Moyenne | 4,9/5 |
Lecture assez facile
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Info-livre : Prisonnier du rêve écarlate par Andreï Makine
Editeur : Grasset
ISBN : 978-2-246-84015-2
Pages : 416
Date de parution : 02/01/2025
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