Il y a un peu d’Agatha Christie chez Chrystel Duchamp. Comme la reine du crime, elle excelle à nous faire tourner les pages de son livre, Le sang des Belasko, en nous faisant prendre des coupables pour des innocents et réciproquement.
Service Presse
L’intrigue
La vie a été douce pour la famille Belasko, dans leur demeure, la Casa. Les enfants couraient, riaient, s’embrassaient. Ils ont grandi, ont quitté la maison. Et les rancœurs ont remplacé les chamailleries.
Leur père vient de mourir, ils se réunissent une dernière fois, sans enthousiasme. Lorsque le soir arrive, il n’est plus possible pour aucun d’entre eux de quitter la maison. Les téléphones mobiles n’ont pas de réseau et le téléphone fixe n’a plus de tonalité. Il leur faut attendre le matin pour que les portes s’ouvrent de nouveau.
Ce que j’en ai pensé
L’intrigue est bien construite, renouvelle avec bonheur les histoires de crime impossible ou en chambre close.
L’univers narratif
La maison familiale, édifiée en 1905, une construction basse aux lignes horizontales avec des terrasses en encorbellements, style Prairie School qu’on trouve plus aux États-Unis qu’en Provence, lieu où se déroule l’histoire et c’est la maison qui commence à nous parler de la famille.
Les personnages
Une fratrie de trois frères et deux sœurs. On saisit vite qui est qui, ce qui est assez rare dans un roman à multiples protagonistes.
#Philippe et Mathieu
Inséparables alors qu’ils étaient enfants, ils ne se parlent plus. Philippe est un charmeur, Mathieu est violent.
#Garance et Solène
Solène, diabétique, a été surprotégée par ses parents. Garance est devenue un chef connu, puis a tout perdu.
#David
Le petit dernier, à la belle réussite professionnelle
Le style
Un style efficace
Incipit :
« Certains jours sont restés gravés dans ma mémoire. Celui où les Belasko franchirent mon seuil en est un. Avant leur arrivée, j’étais seule, salie, meurtrie ».
Citation :
« Ce matin-là, la Casa avait des airs de fourmilière. Patricia allait et venait, les bras chargés de draps, Marion s’activait dans le hall avec son plumeau, Thérèse préparait le repas dans la cuisine et Paul taillait les cyprès de Provence devant la maison. Cinq domestiques pour deux personnes. Philippe avait trouvé cette proportion ironique. Lui n’avait même pas une femme de ménage à son service. »
Mon avis en résumé
Ce que j’ai aimé
- Dix petits nègres revisité
- Un page-turner
Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous)
- Que l’auteur ne s’attarde pas plus
Mes notes
Univers narratif
Personnages
Intrigue
Style
Moyenne
4,5/5
4,5/5
4,5/5
4,5/5
4,5/5
Lecture assez facile
À vous maintenant
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Meurtres en chambre close
L’énigme de la stuga
Camilla Grebe
Le clocher de Noël et autres crimes impossibles — Roland Lacourbe
Info-livre : Le sang des Belasko par Chrystel Duchamp
Editeur : Archipel (L’)
ISBN : 978-2-8098-4040-7
Pages : 240
Date de parution : 14/01/2021
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