La cloche d’Islande est un des livres les plus connus d’Halldór Laxness, prix Nobel de littérature 1955. C’est un roman long, foisonnant et exigeant. Il y décrit, au travers de trois personnages principaux, la vie en Islande au XVIIIe siècle.
Si j’ai été contente de prendre connaissance de cette expérience réelle, La Vague m’a laissée sur ma faim. Je le recommande néanmoins pour la pas si incroyable histoire que ça.
Tout ce que j’aime se trouve dans le livre d’Éric Mercier, Le secret de Van Gogh : une intrigue palpitante sur fond d’histoire, l’amitié houleuse entre Gauguin et Van Gogh. Un excellent divertissement.
La passion Lippi de Sophie Chauve est une biographie romancée d’un peintre du XVe siècle, Filippo Lippi. Une biographie trop romancée à mon goût, même s’il reste le plaisir d’en apprendre plus sur le Quattrocento.
Nul doute que Kochan, un garçon frêle et chétif, renvoie à Yukio Mishima lui-même. Il a écrit ce livre à 24 ans. Il en a fallu du courage pour laisser tomber le masque et publier Confessions d'un masque dans le Japon conformiste de l’après-guerre.
Nous avons le prix Goncourt, les Américains ont le prix Pulitzer qui, au fil des années, a récompensé nombre de grands auteurs tels que John Steinbeck, Philip Roth ou encore William Faulkner. Un moyen sûr d’en apprendre plus sur la littérature américaine.
Le mystère Henri Pick de David Foenkinos est une petite déception. Certes, il est facile à lire, mais en dehors d’une idée de départ, excellente, mais mal exploitée, et d’une jolie scène à la fin du roman, je me suis plutôt ennuyée.
Le roi et l’horloger d’Arnaldur Indridason décrit les relations complexes entre un humble artisan, qui prend soin de garder la tête baissée, et un roi à moitié fou ; sur fond de richesses danoises et de misère islandaise.
Philip Roth décrit la vie d’un Américain parfait, détruit par les actes de sa fille unique. C’est une excellente illustration des recherches de l’auteur sur l’identité américaine à deux facettes, la lumière et l’obscurité. Pastorale américaine a reçu le prix Pulitzer en 1998.
Si vous aimez les Vikings, pourquoi ne pas lire une des sagas nordiques qui raconte leur histoire ? Si La saga d’Egil, probablement écrite pas Snorri Sturluson, n’est pas des plus captivantes, elle a le mérite d’avoir été rédigée au XIIIe siècle, quelque 200 ans après les aventures d’Egil, poète et guerrier.
Ne vous y trompez pas, Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley n’est pas captivant par son intrigue, mais par sa description inégalée d’un monde dystopique. À lire absolument.
Les heures souterraines de Delphine de Vigan a le mérite d’aborder un thème rare, le harcèlement en entreprise. Mais ce sont aussi deux histoires entremêlées, et comme souvent, un des récits est plus fort que l’autre.
J’ai dévoré le récit de David Grann, Les naufragés du Wager comme un roman d’aventures. Il est pourtant plus sombre, et rempli de détails qu’on ne trouve pas dans des fictions.