Dans les forêts de Sibérie — Sylvain Tesson

Que peut bien avoir à raconter un écrivain, Sylvain Tesson, isolé pendant six mois dans une cabane des forêts de Sibérie ?
Bien trop peu de choses à mon sens.

Couverture du livre de Sylvain Tesson avec un arrière plan, le livre ouvert et un stylo
« Le soir, la neige toujours.» Sylvain Tesson

Au sommaire de cet article

Sylvain Tesson accomplit un exploit

Un exploit dont bien peu d’entre nous seraient capables. Je n’en serais pas capable. Sylvain Tesson débite des arbres pour se chauffer, pêche des ombles pour se nourrir, écrit pour s’occuper.

Rédige de jolis passages

Le soir, la neige toujours. Devant pareil spectacle, le bouddhiste se dit : « N’attendons rien de neuf » ; le chrétien : « Ça ira mieux demain » ; le païen : « Que veut dire tout cela ? » ; le stoïcien : « on verra ce qui adviendra » ; le nihiliste : « Que tout s’envelisse. » Moi : « il faut que je coupe du bois avant que les rondins ne soient recouverts. »

« Si j’étais Dieu, je me serais atomisé en des milliards de facettes pour me tenir dans le cristal de glace, l’aiguille du cèdre, la sueur des femmes, l’écaille de l’omble et les yeux du lynx. »

Médite sur les marques de ketchup :

« La marque Heinz commercialise une quinzaine de variétés de sauce. Le supermarché d’Irkoutz les propose toutes et je ne sais quoi choisir. »

Sérieux ?

Et quand est-il de l’équipement nécessaire pour vivre en ermite au fond des bois ? Le lecteur n’a droit qu’à une simple liste, là où l’on aimerait plus de réflexions sur la préparation du séjour.

Déroule des platitudes

« La beauté ne sauvera jamais le monde, tout juste offrira-t-elle de beaux décors pour l’entre-tuerie des hommes. »

Pas grand-chose de plus

Quelques citations tirées de ses lectures.

Bref, je n’ai pas trouvé ce que j’attendais dans cette lecture dont le sujet pourtant m’avait fait rêver.

Mon avis en résumé

Ce que j’ai aimé :

  • La description des paysages
  • Les anecdotes

Ce qui m’a agacée (mais peut-être pas vous) :

  • La platitude du récit.
  • La superficialité du propos

Ma note

Note globale : 2,0/5

L’homme et la nature

Là où chantent les écrevisses
Delia Owens

En arrière-plan un marais, au premier plan la couverture du livre de Delia Owens, Là où chantent les écrevisses
« Un marais n’est pas un marécage. Le marais, c’est un espace de lumière, où l’herbe pousse dans l’eau, et l’eau se déverse dans le ciel. »

Le lièvre de Vatanen
Arto Paasilinna

En arrière-plan, un lièvre at au premier plan, le livre d'Arto Paasilinna, Le lièvre de Vatanen
Partir avec un lièvre apprivoisé

Info-livre : Les forêts de Sibérie par Sylvain Tesson

Couverture du livre de Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie

Éditeur : Gallimard
ISBN : 978-2-07-012925-6
Pages : 272
Date de parution : 01/09/2011

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Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
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Rédactrice NetGalley

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