Les parias — Arnaldur Indridason

Si vous aimez les romans très noirs, nul doute que vous apprécierez Les parias d’Arnaldur Indridason. Personnages sombres, histoires glauques et j’en passe. Mais il y a aussi l’Islande telle que vous et moi ne la verrons jamais. Lisez la suite pour vous faire une idée.

En arrière-plan, un homme avec un pistolet, au premier plan, la couverture du livre d'Arnaldur Indridason, Les parias
L’Islande loin des clichés touristiques

Comment débute le livre ?

Le jour de son anniversaire, Konrad, qui vit avec son père, reçoit des cadeaux de sa mère. Sa tante les lui a apportés. Mais son anniversaire se termine par une violente claque de la part de son père.
Dans la chaleur d’une journée américaine, un homme décide de se confier à l’homme qu’il aime.
Une vieille dame remet au commissariat de police un pistolet qu’elle a découvert dans les affaires de son mari, maintenant décédé.

Qu’en ai-je pensé ?

L’histoire démarre au troisième chapitre parce que le pistolet va lancer plusieurs enquêteurs sur la résolution d’un meurtre ancien, la police bien sûr, mais aussi Konrad.
Le premier chapitre donne un aperçu de l’enfance de Konrad, important donc pour comprendre l’homme qu’il est devenu.
Quant au deuxième chapitre, je l’ai vite oublié et il faut très longtemps avant que ce personnage revienne dans le récit. Inutile à mon sens dès lors.

Les chapitres sont chronologiquement dans le désordre, avec de multiples personnages et sujets ce qui rend la lecture exigeante.
Le roman est noir, très noir, à cause de l’histoire, des personnages, mais aussi des circonstances du meurtre.

Quels sont les thèmes ?

  • Viols d’enfants
  • Homosexualité
  • Famille dysfonctionnelle
  • Spiritisme
  • Policiers véreux

Où et quand ?

A Reykjavik des années 1980 à nos jours. Arnaldur Indridason nous décrit une Islande très loin des clichés touristiques.

Quels sont les personnages ?

Ils possèdent tous des côtés sombres, y compris Konrad, parfois d’une noirceur absolue.

Konrad
Loin d’être un chevalier blanc, Konrad, maintenant à la retraite, a été un flic véreux, avant de renoncer à magouiller, enfin, plus ou moins. Son enfance explique pas mal de choses, mais j’aurais bien aimé savoir quel chemin l’avait conduit à devenir policier.

Gustaf
Fils d’un assassin et assassin lui-même (entre autres), il demeure le plus éprouvant des méchants et ajoute de la noirceur à l’histoire.

Comment est-ce écrit ?

L’écriture est efficace

Incipit :

« Le jour de ses neuf ans, le père de Konrad lui avait encore reproché ses questions idiotes. L’enfant avait eu le temps de comprendre bien des choses pendant sa courte vie. Certaines étaient plutôt simples à assimiler, d’autres lui avaient été inculquées par l’expérience. »

Citation :

« Ce n’était pas vraiment joli. Surtout pour son petit frère. On les avait séparés, Gardar avait été envoyé ailleurs et le frère était resté là-bas. Un homme venait à l’institution, il y en a même sans doute eu plusieurs, je ne m’en souviens pas vraiment, en tout cas il emmenait le gamin et quand il revenait… Il lui avait fait du mal, si vous voyez ce que je veux dire. »

Mon avis en résumé

Ce que j’ai aimé :

  • L’Islande loin des clichés touristiques
  • La description de l’Islande des années 1980

Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous) :

  • Les chapitres dans le désordre
  • Beaucoup de thèmes

Mes notes

Univers narratif4,5/5
Personnages5,0/5
Intrigue3,0/5
Écriture4,0/5
Moyenne4,1/5
Plus de détails sur le système de notation

Lecture un peu exigeante

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Info-livre : Les parias par Arnaldur Indridason

Couverture du livre d'Arnaldur Indridason, Les parias

Editeur : Métailié Noir
ISBN : 979-10-226-1334-7
Pages : 315
Date de parution : 02/02/2024

Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)

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Rédactrice NetGalley

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