J’ai rencontré Caroline sur X (anciennement Twitter) avant de l’abandonner (X, pas Caroline). J’ai tout de suite été séduite par la langue élégante des Lettres de Paris. J’ai savouré ses textes que je recevais dans ma boîte mail chaque mercredi. Très vite, je n’ai eu qu’une envie, me promener dans les rues de Paris ou boire un café en terrasse avec elle. Coup de cœur.
Service Presse
Mais les articles courts que je lisais ne rendaient pas justice à son écriture addictive. Avec le livre en main, j’ai lu un chapitre, un autre, encore un autre avant de prendre conscience que j’avais du mal à arrêter.
Mais que fait Caroline ?
Caroline se promène, observe les plaques, les mémentos et les stigmates comme le définit joliment Sylvie Germain dans Le vent reprend ses tours, et fait de petites collections de photos.
« Je scrute les plaques commémoratives aux entrées des immeubles, celles qui signalent les anciens et célèbres résidents des lieux et des tragédies. Je mène parfois une courte enquête. »
Elle fait part des résultats : saviez-vous où est enterré le marquis de Lafayette, et pourquoi il a bénéficié de cet emplacement ?
Elle s’est promenée même pendant les confinements ?
Non bien sûr que non. Tout comme vous et moi, elle a vu son monde se rétrécir et changer.
« Je tenais beaucoup de choses pour acquis. Des week-ends à Barcelone prévus en mars et en juin. Une randonnée en Seine-et-Marne avec des amis. Des places de théâtre achetées des mois en avance. Un concert en août à Atlanta. Et, plus généralement, les restaurants, les séances de cinéma, les déjeuners dominicaux chez mes parents, les matchs du Real, les trajets en métro. Je tenais beaucoup de choses pour acquis. »
Elle en tire les conséquences :
« Nous n’avons plus d’étiquette. Ou plutôt, elle est ajustable, adaptable, négociable, parfois inconfortable. Je me sens mal à l’aise, toujours à deux doigts de rappeler les consignes quand elles existent. C’est le prix à payer pour cette liberté retrouvée. C’est dans notre nature profonde de juger les autres sans relâche pour ce qu’ils font ou ne font pas. »
Quels sont mes textes préférés ?
Bien sûr, certains chapitres m’ont moins touchée que d’autres, mais je serais très surprise qu’aucun d’entre eux ne résonne en vous.
Le cours de dessin
Quand j’ai reçu ce texte par newsletter, je venais de me mettre au dessin. Ce fut comme un encouragement :
« Le monde a changé. Internet contient des milliers de tutoriels pour apprendre à dessiner un objet, une personne ou une scène avec des explications et des modèles. J’ai changé. Ma tolérance à l’imperfection surpasse celle dont je disposais gamine. Je me moque plus facilement de moi-même, je recommence ou j’accepte un dessin différent de ce que je visais initialement. Les mots “C’est moche” n’ont plus leur place. »
Le cousin allemand
Caroline a fait des recherches généalogiques pour lever le mystère sur les origines d’un lointain ascendant, ce qui donne lieu à une très jolie histoire, une de celles qui me font rêver. Elle se demande si elle va écrire sur sa famille. J’aimerais beaucoup découvrir son livre.
Mon avis en résumé
Ce que j’ai aimé :
- L’écriture addictive
- Les promenades dans Paris
- Des textes qui résonnent
Bref, un très joli livre qui fait partie de mes sept livres autoédités préférés.
Ma note
Pour ce plaisir de lecture : 5/5
Lecture un peu exigeante
À vous maintenant
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Paris en d’autres temps
Paris est une fête
par Ernest Hemingway
Info-livre : Lettres de Paris par Caroline Leblanc
Editeur : AFNIL
ISBN : 978-2956974949
Pages : 281
Date de parution : 22/11/2023
Restons en contact
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Catherine,
Merci pour ta fidélité aux lettres quand je les “envoyais” chaque semaine. Et merci d’avoir accepté de les redécouvrir sous leur forme définitive, le recueil.
A bientôt sur ton blog et via ta formidable newsletter
Caroline
Je les recevais avec beaucoup de plaisir et j’ai dévoré le livre.