Malgré les vagues — Mathilde Gall

La mort fait partie de la vie, mais quand il s’agit d’un enfant, la mort n’a plus rien de normal ni de naturel, c’est une monstruosité, la pire chose qu’un homme ou une femme puisse connaître. Mathilde Gall nous raconte l’après dans Malgré les vagues.

Un visage sombre en arrière-plan, la couverture du livre de Mathide Gall, Malgré les vagues, au premier plan.
Quand il s’agit d’un enfant, la mort n’a plus rien de normal ni de naturel

Service Presse

Que se passe-t-il ?

Jeanne se rend en Bretagne, chez ses parents, à l’occasion des quatre-vingts ans de son père. Ses relations avec sa mère sont difficiles, avec son frère Simon quasi inexistantes. Heureusement, il y a son père, Jo, et son plus jeune frère, Estéban.

Quelques mois plus tôt, Jeanne a eu la douleur de perdre sa fille Eline, quelques jours seulement à sa naissance. Douleur insurmontable que peu de ses proches comprennent vraiment. Jeanne, isolée dans sa douleur, s’est séparée de son mari, Rémi.

C’est l’occasion pour Jeanne de passer plus de temps avec sa famille, et c’est à son tour de les comprendre mieux, et, non, pas de faire son deuil, c’est impossible, mais de s’ouvrir de nouveau aux autres.

La narration, pleine d’aller-retour et de personnages, est un peu difficile à suivre.

Quel est le thème ?

  • Mort d’un nouveau-né

Où et quand ?

De nos jours en Bretagne

Qui sont les personnages ?

Jeanne
Lorsque le roman commence, Jeanne n’est réduite qu’à une seule chose : la douleur.

Jo et Alma, les parents
Ils ont vécu un mariage sans nuages. Vraiment ?

Simon
Tout lui a souri, mais on apprendra au cours du livre qu’il a subi un traumatisme dont il ne s’est jamais vraiment remis.

Comment est-ce écrit ?

Incipit :

« Elle avait perdu les eaux en début de soirée. Après deux heures de contractions d’une violence inouïe, un anesthésiste flegmatique lui avait finalement posé une péridurale. Le soulagement avait été immédiat. Depuis lors, deux sages-femmes se relayaient pour s’assurer que le travail se déroule correctement. »

Citation :

« Ce qui restera de ce bébé qu’elle avait aimé, dès l’instant où elle avait découvert sa grossesse. Qu’elle avait si souvent caressé sous son ventre et qui lui répondait par une bulle, un léger mouvement qu’elle seule était capable de ressentir. Ce bébé qu’elle caressait encore il y a quelques jours, délicatement, à travers son cocon de plastique, relié à la vie par cette foutue machine. »

Mon avis en résumé

Ce que vous aimerez :

  • La vie comme elle est.
  • Un livre à l’écriture fluide

Ce que vous regretterez (ou pas) :

  • La construction en forme de puzzle

Lecture assez facile

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Sur le deuil

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A l'arrière-plan, photo prise le 7 novembre 1920 à l'Abbaye de Westminster, au premier plan, couverture du livre d'Anna Hope, Le chagrin des vivants
En filigrane, photo prise à l’Abbaye de Westminster le 7 novembre 1920.

Vivre avec nos morts
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En arrière plan, un arbre de vie, au premier plan, la couverture du livre de Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts
Un arbre de vie

Info-livre : Malgré les vagues par Mathilde Gall

Couverture du livre de Mathilde Gall, Les vagues

Editeur : Librinova
ISBN : 99791040531135
Pages : 282
Date de parution : 27/06/2023

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Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
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