Le vieux qui lisait des romans d’amour — Luis Sepúlveda

Le vieux qui lisait des romans d’amour est un livre trop court pour susciter chez moi l’émotion qu’il mérite. J’aurais apprécié plus de pages sur les Shuars, en tout cas davantage qu’avec les colons qui n’ont rien de sympathique. Ce roman permet cependant de réaliser la facilité avec laquelle nous, les humains, détruisons ce qui nous entoure.

Un jaguar à l'arrière-plan, la couverture du livre de Luis Sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour.
C’est une histoire violente dans un univers qui l’est naturellement.

Que se passe-t-il ?

Un homme a été assassiné, du moins c’est ce qu’on croit jusqu’à ce que le vieux affirme que non, c’est un jaguar qui l’a tué. Une femelle rendue folle de douleur parce que l’homme avait tué ses petits et blessé son mâle. Cette femelle jaguar est désormais dangereuse, elle pourrait s’approcher du village.
C’est une histoire violente dans un univers qui l’est naturellement, un univers que les hommes cherchent à s’approprier à des prix insupportables, mais pas toujours pour eux-mêmes.

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Où et quand ?

En Amazonie, dans un village appelé El Idilio. L’auteur décrit la vie des colons et des indigènes dans une nature qui ne fait pas de cadeaux.

Qui sont les personnages ?

Antonio José Bolivar, le vieux
Âgé d’environ soixante-dix ans, il a vécu parmi les Shuars (que nous appelons les Jivaros) et il a appris d’eux à respecter la nature. En comparaison avec l’abruti de maire, il apparaît comme un grand sage.

Le maire
Stupide, orgueilleux, vindicatif, et j’en passe, il a été désigné par le gouvernement. Alors…

Comment est-ce écrit ?

Incipit

« Le ciel était une panse d’âne gonflée qui planait très bas, menaçante, au-dessus des têtes. Le vent tiède et poisseux balayait les feuilles éparses et secouait violemment les bananiers rachitiques qui ornaient la façade de la mairie. »

Citation :

« La vie dans la forêt avait trempé chaque centimètre de son corps. Il avait acquis des muscles de félin qui se durcirent avec les années. Sa connaissance de la forêt valait celle d’un Shuar. Il nageait aussi bien qu’un Shuar. Il savait suivre une piste comme un Shuar. Il était comme un Shuar, mais il n’était pas un Shuar. »

Mon avis en résumé

Ce que j’ai aimé :

  • La description de l’Amazonie
  • Le vieux
  • La chasse au jaguar (ou plutôt la façon dont elle est menée par le vieux).

Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous) :

  • Un livre trop court pour susciter réellement de l’émotion

Mes notes

Univers narratif5,0/5
Intrigue3,5/5
Personnages4,0/5
Écriture 5,0/5
Moyenne4,4/5

Info-livre : Le vieux qui lisait des romans d’amour par Luis Sepúlveda

Couverture du livre de Luis Sepulveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour.

Editeur : Points
ISBN : 2-02-023930-2
Pages : 121
Date de parution : 26/11/1999

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Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
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Rédactrice NetGalley

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