Vous le savez maintenant, j’aime beaucoup les cosy mysteries pour me détendre entre deux lectures plus ardues. Le chemin de crôa, amusant et léger, en est un parfait exemple.
Service Presse
Que se passe-t-il ?
Pour ses vacances, la commissaire Josiane Bombardier se réjouit — non sans appréhension — de passer quelques jours avec son beau capitaine. De son côté, Paul Holo est prié de se reposer, son attitude sombre inquiétant la commissaire, d’autant qu’elle vient de lui annoncer avoir retrouvé la trace de sa grand-mère biologique.
Paul Holo, en congés chez ses parents adoptifs, avec sa compagne Marianne, apprend qu’un corbeau sévit. Même ses proches ont reçu des lettres anonymes.
J’ai apprécié d’en savoir plus sur Paul Holo, personnage qui m’avait surprise dans Sang rancune mon amour. La trame n’est pas originale et le récit manque de dynamisme. La fin m’a pourtant étonnée, Catherine Secq a maîtrisé son dénouement, ce qui est ce que j’attends d’un auteur de roman policier. Peu importe que l’intrigue soit stupéfiante, ce qui compte, c’est que je n’y vois que du feu et c’est le cas.
Où et quand ?
Comme dans son précédent roman, l’auteur situe l’histoire au sein d’un univers original, mais bien réel : l’association des amis de Saint-Fiacre (Orléans) dont le président va jouer un rôle à ses dépens.
Qui sont les personnages ?
Autre point fort de ce roman, les protagonistes sont hauts en couleur. Outre la commissaire Bombardier, mauvais caractère, mais excellente enquêtrice, et son timide adjoint Paul Holo (ne vous fiez pas à sa timidité), de nouveaux personnages font leur apparition.
#Gérard Courtavue
Brigadier, son supérieur lui a confié la mission de démasquer le corbeau. Ses méthodes d’investigation risquent de vous faire lever un sourcil. Il est à trois ans de la retraite, alors bon…
#Arthur Fayot
Il est le commissaire à qui Josiane Bombardier s’adresse pour résoudre le problème qui inquiète son adjoint. Personnage un peu falot qui n’a sans doute pas inventé l’eau tiède.
Comment est-ce écrit ?
Incipit :
« Un château de cartes qui s’effondre, ça peut faire rire, mais ça peut aussi revêtir une violence extrême. Un château de cartes, c’est probablement ce qui illustre le mieux les vingt-cinq premières années d’existence de Paul Holo, un début de vie construit sans fondations, sur un terrain mouvant. »
Citation :
« - Fais-moi confiance, Bibiche. J’ai trouvé un graphologue qui est disponible et peut intervenir dès à présent. La chance est avec moi ; je te le dis ! Je vais préparer une convocation que j’irais glisser dans les boîtes aux lettres. On réunira tout le monde à la salle polyvalente. J’ai l’accord de la mairie. »
Qu’est-ce que j’en pense ?
Ce que j’ai aimé
- Une enquête menée par des bras cassés, c’est toujours réjouissant.
- En savoir plus sur Paul Holo
- Que l’auteur se soit arrangé pour que je ne voie rien venir
Ce que j’ai regretté
- L’intrigue aurait gagné à être plus dynamique
Un de mes sept livres autoédités préférés
Mes notes
Univers narratif | 4,0/5 |
Personnages | 4,0/5 |
Intrigue | 4,0/5 |
Écriture | 4,0/5 |
Moyenne | 4,1/5 |
Lecture facile
Des romans policiers qui font sourire
Bleu Calypso
Charles Aubert
Bullet train
Kôtarô Isaka
Info-livre : Le chemin de crôa par Catherine Secq
Editeur : Librinova
ISBN : 979-10-405-1124-3
Pages : 285
Date de parution : 19/07/2022
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Chère Catherine, merci beaucoup pour cet avis argumenté qui met en avant les plus et les moins de ce 7e tome de la série. C’est toujours intéressant pour un auteur de se confronter au ressenti des lecteurs. J’apprécie cet échange. Merci aussi pour le partage auprès de votre communauté.
Merci Catherine pour votre passage