Les demeurées — Jeanne Benameur

Malgré l’écriture magnifique de Jeanne Benameur, il m’a manqué trop de choses pour que j’apprécie pleinement son livre, Les demeurées.

Une brodeuse en arrière-plan. Au premier plan, la couverture du livre de Jeanne Benameur, Les demeurées
Une écriture magnifique, certes, mais…

Que se passe-t-il ?

Pas certaine que La Varienne a conscience d’exister. Au début de l’histoire, elle travaille pourtant, et elle prend soin de sa fille, Luce.
Luce doit aller à l’école et mademoiselle Solange ne comprend pas comment il est possible que cette petite fille si calme n’apprenne rien. Comment c’est possible, à vous de le trouver, la relation fusionnelle entre La Varienne et Luce y est peut-être pour quelque chose. Mademoiselle Solange refuse de s’avouer vaincue.

Les demeurées est un conte sur la vie, sur les mots aussi qui n’ont pas la même importance selon les personnes. Un conte poétique et cruel, dont je ne suis pas certaine d’avoir compris le message, sur le respect des différences ?

Où et quand ?

À une période indéterminée (l’école est obligatoire, mais les assistantes sociales sont inexistantes). Dans un village. Je crois que ça m’a manqué, cette absence de précision sur le lieu et l’époque.

Qui sont les personnages ?

La Varienne
Je n’ai compris d’elle que son amour pour sa fille.

Luce
Une mystérieuse petite fille qui est prise entre plusieurs personnages, personnages vus par les autres. Heureusement, il y a Madame, qui n’a pas d’idées préconçues et qui donne à Luce l’ouvrage qu’elle a envie de faire. À la fin du livre, je n’arrive toujours pas à me faire une idée de Luce.

Mademoiselle Solange
À cause d’elle, j’imagine que cette histoire se situe au début du siècle dernier, à une époque où être instituteur était une vocation, où ils pensaient qu’ils avaient une mission.

Comment est-ce écrit ?

Incipit :

« Des mots charriés dans les veines. Les sons, se hissent, trébuchent, tombent derrière la lèvre.
Abrutie
Les eaux usées glissent du seau, éclaboussent.
La conscience est pauvre.
La main s’essuie au tablier de toile grossière.
Abrutie
Les mots n’ont pas lieu d’être. Ils sont. »

Citation :

« Elle croit en la vertu des choses faites en ordre et doucement. C’est toute sa vie à mademoiselle Solange, les mots et l’ordre des choses, et cette douceur sans limite qui lui appartient depuis qu’elle s’est retrouvée devant le regard des enfants. »

Mon avis en résumé

Ce que vous aimerez :

  • Un conte
  • Une merveilleuse écriture

Ce que vous regretterez (ou pas) :

  • Manque de précisions

Mes notes

Univers narratif2,0/5
Personnages3,0/5
Intrigue3,0/5
Écriture 5,0/5
Moyenne3,3/5

Info-livre : Les demeurées par Jeanne Benameur

Couverture du livre de Jeanne Benameur, Les demeurées

Editeur : Folio
ISBN : 2-07-042196-1
Pages : 80
Date de parution : 18/06/2002

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Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
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