Le roman le plus autobiographique de Jack London.
Le plus désespéré que j’ai lu de l’auteur à ce jour, mais avant de lire Martin Eden, je n’avais lu que Croc-Blanc et L’appel de la forêt, et encore, il y a très longtemps.
Cette œuvre fait partie de ma liste des livres incontournables à lire au moins une fois dans sa vie.
L’intrigue
Lorsque Martin rencontre Ruth, il est immédiatement fasciné. Pour être digne d’elle, il se met à étudier, en solitaire. Il pense que reprendre des études le ralentirait. Il a raison, il a des capacités exceptionnelles.
Il écrit, mais le succès tarde à venir, ses œuvres lui sont renvoyées, une à une, par tous les magazines.
Quel est le thème ?
Rêve américain : un jeune homme essaie de s’élever dans l’échelle sociale, persuadé d’y trouver le bonheur.
L’univers narratif
Les quartiers pauvres d’Oakland au début du siècle dernier et la bourgeoisie de la même ville. Un passage relate la vie des ouvriers dans une blanchisserie, comment un dur travail peut mener à l’alcoolisme, seule façon d’échapper à une vie trop rude. Et ne croyez pas que le temps des travaux pénibles et insupportables soit totalement révolu (À la ligne Feuillets d’usine, Joseph Ponthus)
Les personnages
#Martin Eden
Il est né dans les quartiers pauvres. Il a exercé plusieurs métiers et part souvent en mer. Sa vie est dure, mais il a du succès avec les filles, il aime boire et s’amuser avec les autres.
Jusqu’à ce qu’il rencontre Ruth et qu’il soit fasciné par son milieu social.
#Ruth
Issue de la bourgeoisie, elle fait des études de lettres.
D’autres personnages gravitent autour de Martin, la jolie Lizzie qui ne peut concurrencer Ruth, Joe qui lui a appris l’efficacité, les parents de Ruth, des bourgeois qui auraient aimé que leur fille se fiance dans leur milieu.
Le style
Incipit :
« Le quidam ouvrit la porte avec une clé et entra, suivi d’un jeune gaillard qui retira sa casquette avec gaucherie. »
Citation :
« Mais le changement le plus radical, celui qui lui plut par-dessus tout, se rapportait à son langage. Il parlait non seulement plus correctement, mais plus librement avec un vocabulaire enrichi — quoiqu’il lui arrivât encore d’avaler quelques syllabes quand il s’animait ou s’enthousiasmait et d’hésiter sur certains mots récemment appris. »
Mon avis en résumé
Ce que j’ai aimé
- La description des milieux populaires et bourgeois d’Oakland
- Martin Eden
Ce que j’ai regretté (mais peut-être pas vous)
- Les envolées lyriques quand il est question de l’amour de Martin pour Ruth.
- Le peu d’espoir qui court tout au long du livre.
Mes notes
Univers narratif | 5,0/5 |
Personnages | 5,0/5 |
Intrigue | 4,0/5 |
Style | 4,5/5 |
Moyenne | 4,8/5 |
Lecture un peu exigeante
Ce livre figure parmi les classiques de la littérature.
À vous maintenant
Vous l’avez lu ? Donnez-moi votre avis en commentaires. Pensez à activer la cloche qui se situe avant le bouton Publier le commentaire pour recevoir un mail avec les réponses à votre commentaire.
Vous procurer le livre gratuitement ou d’occasion
Téléchargez Martin Eden sur le site Ebooks libres et gratuits
Sinon, vous pouvez l’acheter d’occasion. Lien affilié, c’est-à-dire que si vous achetez après avoir cliqué sur ces liens, je toucherai une commission (sans coûts supplémentaires pour vous).
D’autres livres classiques américains
Info-livre : Martin Eden par Jack London
Editeur : Folio classique
ISBN : 978-2-07-079398-3
Pages : 585
Date de parution : 13/10/2016
(Livre publié aux États-Unis en 1909 et pour la première fois en France en 1921.)
Restons en contact
Inscrivez-vous à la newsletter
Bonjour ! Je découvre ton blog par cette chronique de Martin Eden, que je viens de lire (et d’adorer) ! Je trouve le format des tes articles très original, concis et efficace ! C’est effectivement un roman pessimiste, qui m’a mise en colère, car j’espérais que Martin Eden se lancerait dans une lutte socialiste pour le partage des richesses, la fin de l’exploitation des prolétaires par la bourgeoisie !
Oui, c’est vrai. J’aurais aussi préféré une fin plus combative.