Cent-quinze prix Nobel de littérature ont été décernés depuis 1901. Bien sûr, on peut en discuter les choix et il y a de grands absents (Marcel Proust), mais on peut aussi les regarder comme le reflet d’une époque.
Rosa Candida d’Auður Ava Ólafsdóttir narre la jolie histoire d’un jeune homme immature. L’intrigue est originale, l’écriture addictive, ce qui compense l’impression d’une histoire qui part dans tous les sens.
Les secrets de Léo est un livre qui sort le lecteur de son quotidien, d’abord parce que c’est un thriller, ensuite parce que les personnages ont un rêve, réussir dans le monde agricole. Une bonne histoire, ancrée dans une réalité, c’est ce que j’apprécie dans les romans policiers ou les thrillers.
Qualifier Anatomie d’un scandale de thriller ne rend hommage ni à la qualité du récit du procès pour viol ni à la profondeur des personnages. À mon avis, un des meilleurs livres autour du sujet.
Un hameau perdu au nord-est de l’Islande, des habitants qui vivent en autarcie, une comptine qui résonne dans la nuit, une mort brutale, voilà ce que vous trouverez dans le roman de Ragnar Jónasson, Dix âmes, pas plus.
Irish Cocktail est un recueil de nouvelles policières, tantôt pleines d’humour, tantôt pleines de suspenses. Les intrigues sont toutes plus originales les unes que les autres.
Darwyne est le deuxième livre que je lis de Colin Niel et c’est le deuxième coup de cœur pour cet auteur. J’ai aimé l’histoire ancrée en Guyane, l’écriture subtile et la densité du roman.
Oubliez votre scolarité (si comme moi, L’étranger du prix Nobel de littérature 1957 a été une lecture obligatoire) et relisez-le lentement, au calme. L’intrigue est sans intérêt, mais ce que l’on perçoit du personnage va plus loin que de simples personnages de roman.
Les garçons qui brûlent, Eva Björg Ægisdóttir, déroule avec finesse une investigation chez des Islandais sans histoire. Les enquêteurs sont attachants et les rebondissements nombreux. Une lecture plaisir.
Bien sûr, Le silence et la colère de Pierre Lemaitre peut se lire indépendamment des autres livres, en particulier du roman Le grand monde, mais je ne saurais trop vous conseiller de commencer par le tome précédent. Si vous l’aimez, nul doute que vous aimerez celui-ci.
De courts romans qui abordent tellement de thèmes qu’elles en sont déroutantes et qu’elles demandent réflexion. Au cœur des histoires des livres, Le joueur d’échecs, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme ou encore La confusion des sentiments, Stefan Zweig parle de passions exacerbées, qui deviennent addiction, maladie ou folie et qui figurent la réalité du monde dans lequel il vivait.
Des évidences, mais aussi des réflexions poussées, Calmez-vous madame, ça va bien se passer, est un livre nécessaire pour se mettre à jour. J’ai regretté que l’auteur s’adresse au lecteur comme s’il était un féministe convaincu (plutôt une d’ailleurs, et à jour dans ses connaissances) parce que la lecture en est un peu ardue.
Azami, l’ombre du chardon est un livre trop court pour ne pas donner envie de lire les tomes suivants, il est aussi l’occasion de pénétrer dans la vie privée des Japonais.
L’avez-vous vécu ? Le choc de la découverte des Malaussène ? Une tribu de sept enfants nés de pères différents, couvée par l’aîné, Benjamin, bouc émissaire de son état, capable d’absorber les pires coups du sort. Des romans à la fois noirs (très) et joyeux (ben si !).