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Philip Roth décrit la vie d’un Américain parfait, détruit par les actes de sa fille unique. C’est une excellente illustration des recherches de l’auteur sur l’identité américaine à deux facettes, la lumière et l’obscurité. Pastorale américaine a reçu le prix Pulitzer en 1998.
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Si vous aimez les Vikings, pourquoi ne pas lire une des sagas nordiques qui raconte leur histoire ? Si La saga d’Egil, probablement écrite pas Snorri Sturluson, n’est pas des plus captivantes, elle a le mérite d’avoir été rédigée au XIIIe siècle, quelque 200 ans après les aventures d’Egil, poète et guerrier.
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Ne vous y trompez pas, Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley n’est pas captivant par son intrigue, mais par sa description inégalée d’un monde dystopique. À lire absolument.
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Les heures souterraines de Delphine de Vigan a le mérite d’aborder un thème rare, le harcèlement en entreprise. Mais ce sont aussi deux histoires entremêlées, et comme souvent, un des récits est plus fort que l’autre.
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J’ai dévoré le récit de David Grann, Les naufragés du Wager comme un roman d’aventures. Il est pourtant plus sombre, et rempli de détails qu’on ne trouve pas dans des fictions.
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Difficile de manquer le titre du prix Goncourt 2009 : Trois femmes puissantes de Marie NDiyae, pourtant ce livre est une demi-déception. Si j’ai apprécié des fragments somptueux, je me suis aussi beaucoup ennuyée.
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L’intrigue de Carnaval noir mêle enquête de nos jours et documents du XVIe siècle. Si vous aimez les thrillers historiques plus vrais que nature, nul doute que vous apprécierez ce roman. Une lecture plaisante, mais dont les péripéties ne m’ont pas enthousiasmée.
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Je suis décidément peu sensible aux exploits littéraires si l’intrigue, surtout si les personnages ne sont pas à la hauteur. Ce que je sais de toi d’Éric Chacour a piqué ma curiosité et je m’en souviendrai sans doute, mais je l’ai lu sans plaisir excessif.
Vous aimez avoir une Pile À Lire (PAL) bien remplie, mais vous lisez tellement que le budget consacré à la lecture devient important. C’est mon cas, alors quelles sont les méthodes que j’utilise pour lire entre cent et cent cinquante livres par an ?
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Un soir d’été de Philippe Besson décrit l’atmosphère de l’île de Ré en 1985, les liens d’amitiés entre jeunes adultes qui se tissent au rythme des amours estivales, avant qu’un drame ne surgisse. Une écriture fluide qui m’a transportée, mais une fin un peu trop précipitée.
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Au revoir les chats ! d’Hiro Arikawa est un recueil de sept nouvelles et bien sûr, elles comportent toutes des chats. Les histoires sont variées, souvent touchantes ou mignonnes, mais aussi tristes, attendrissantes sans oublier le fantastique qui s’invite dans un des récits.
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J’ai lu avec plaisir Les années, une « autobiographie impersonnelle », ainsi qu’Annie Ernaux la qualifie parce que j’y ai retrouvé des évènements passés, ceux que les gens de mon âge ont vécus. Je m’interroge pourtant sur la pérennité de cette œuvre qui est peut-être impersonnelle, mais sans doute pas universelle.
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James Foley, journaliste freelance américain, a été assassiné en Syrie en 2014. La macabre vidéo de son meurtre a été diffusée sur Internet. Avec Diane Foley, Colum McCann retrace le calvaire de la famille dans American Mother.
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Dans Les dés, Ahmet Altan retrace l’éducation virile à l’extrême d’un jeune garçon, Ziya. Incapable de penser par lui-même, de réfléchir ou de remettre en cause quoi que ce soit, il restera toute sa vie, enfermé dans une cage, faite de vengeance, de meurtre et de jeux.
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La dernière tempête termine en beauté la trilogie de Ragnar Jonasson, La Dame de Reykjavik. Hulda est aussi dévastée qu’en colère. L’évènement dont on a eu un résumé dans les deux livres précédents vient de se dérouler.