Les prix Nobel de littérature

En 2024, cent-vingt-et-un prix Nobel de littérature avaient été décernés depuis 1901. Bien sûr, on peut en discuter les choix et il y a de grands absents (Marcel Proust), mais on peut aussi les regarder comme le reflet d’une époque ; des auteurs aujourd’hui sont oubliés alors que des non récompensés continuent d’être lus (Virginia Woolf contre Pearl Buck, récompensée en 1938).

En arrière-plan, dessin d'une récompense, au premier plan, photo d'Alfred Nobel jeune
Alfred Nobel jeune (1833 – 1896)

Les prix Nobel de littérature chroniqués sur le site

1905 : Henryk Sienkiewicz – Royaume de Pologne (alors sous administration russe)

Son livre Quo Vadis lui valut le prix Nobel de littérature. Derrière l’oppression des chrétiens se dissimule celle des catholiques polonais, pressés de se convertir à l’orthodoxie. Ce livre très violent a marqué des générations. Je l’ai relu récemment, sans y retrouver l’enthousiasme de mon adolescence, sans doute à cause des figures féminines, représentatives du XIXe siècle.

Voir ma chronique de Quo Vadis

1928 : Sigrid Undset – Norvège

Je n’aurais sans doute pas lu cette autrice si je n’avais pas participé à un challenge et je ne suis pas certaine de continuer à la lire. Mais si je trouve une de ses œuvres dans une brocante, pourquoi pas ?

Lire ma chronique, Maternités

1932 : John Galsworthy – Royaume-Uni

J’ai eu envie de relire son œuvre la plus connue.

Lire ma chronique, La dynastie des Forsyte

1933 : Ivan Bounine – Russe blanc exilé en France

Aussi lu pour un challenge, mais ce fut une belle découverte. Yvan Bounine est un écrivain très classique, au style enchanteur. J’ai eu l’impression de lire une histoire sous forme de tableaux.

Lire ma chronique L’amour de Mitia

1949 : William Faulkner – États-Unis

Mes premiers pas avec cet auteur ont été difficiles. Je n’ai pas compris grand-chose à son livre Le bruit et la fureur. Je mettrai à jour cette rubrique quand j’aurai lu d’autres ouvrages.

Lire ma chronique, Le bruit et la fureur

1952 : François Mauriac – France

J’ai découvert François Mauriac en classe de seconde en étudiant Thérèse Desqueyroux, livre que j’avais tellement détesté à l’époque que je n’essaie même pas de le relire parce que je suis persuadée de rester sur cette mauvaise impression. Nœud de vipères est pourtant un de mes livres préférés.

Voir ma chronique Nœud de vipères

1954 : Ernest Hemingway – États-Unis

Un auteur qui me reste encore à découvrir puisque je n’ai lu qu’un seul livre

Voir ma chronique Paris est une fête

1955 : Halldór Laxness – Islande

Né en 1902 et mort en 1998, Halldór Laxness est un écrivain islandais. Il a aussi reçu le prix international de la paix en 1952.

Voir ma chronique : La cloche d’Islande

1957 : Albert Camus – France

Si comme moi, vous avez lu Albert Camus, très jeune, parce que c’était une lecture scolaire obligatoire, je vous encourage à l’oublier et à le relire, lentement.

Voir la page Albert Camus

1962 : John Steinbeck – États-Unis

Certainement un des plus grands auteurs américains. Si vous ne le connaissez pas, je vous recommande de lire Des souris et des hommes, et ensuite de passer à des œuvres plus longues.

Voir la page John Steinbeck

1968 : Yasunari Kawabata – Japon

Première lecture d’un auteur japonais, surprenant. Pourtant, Tristesse et beauté reste dans ma mémoire, un peu comme un mystère inexpliqué.

Voir la page Yasunari Kawabata

1979 : Odysséas Elýtis – Grèce

Poésie. J’ai lu et chroniqué Le soleil sait.

2006 : Orhan Pamuk — Turquie

Il est le premier écrivain turc à obtenir cette distinction. J’ai lu et chroniqué Mon nom est Rouge.

2013 : Alice Munro – Canada (écrit en anglais)

Alice Munro est la seule nouvelliste récompensée par l’Académie Nobel et comme j’aime beaucoup les nouvelles…

Voir la page d’Alice Munro

2014 : Patrick Modiano – France

Nostalgie, travail sur la mémoire, période de l’Occupation sont des thèmes récurrents. Sans oublier une écriture qui vous emporte.

Voir la page des chroniques des livres de Patrick Modiano

2015 : Svetlana Alexievitch – Biélorussie (écrit en russe)

Elle a été récompensée pour « ses écrits polyphoniques, hommages à la souffrance et au courage de notre temps ». Davantage une œuvre de journaliste que d’écrivaine, une lecture exigeante, mais nécessaire

Lire ma chronique La fin de l’homme rouge

2017 : Kazuo Ishiguro – Royaume-Uni

Le livre que je préfère : Les vestiges du jour. J’ai aussi beaucoup aimé, Auprès de moi toujours.

Voir la page Kazuo Ishiguro

2022 : Annie Ernaux — France

Une autrice accessible ? Pas tant que ça ! J’avoue que son personnage autocentré m’agace. J’ai pourtant découvert, en lisant Mémoire de fille, en quoi, elle était un grand écrivain.

Voir ma page de chroniques des livres d’Annie Ernaux

2024 : Han Kang – Corée du Sud

La végétarienne est un livre très étrange et je ne suis pas certaine de l’avoir compris.

Voilà pour mes découvertes en matière de prix Nobel de littérature. Quel auteur me conseilleriez-vous ?

Autres prix littéraires prestigieux

Du côté des prix Pulitzer

En arrière plan, une coupe et au premier plan, les couvertures de trois livres qui ont reçu le prix Pulitzer, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, L'un des nôtres et Pastorale américaines
Trois livres lauréats du prix Pulitzer.

Du côté des Prix Goncourt

Portraits de Jules et Edmond Goncourt par Nadar
Portraits de Jules et Edmond Goncourt par Nadar

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Catherine Perrin (cath_lit_et_chronique)
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Rédactrice NetGalley

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