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Toute une moitié du monde d’Alice Zeniter n’est ni un essai ni une rêverie, c’est un livre d’écrivaine et de lectrice, un point c’est tout. Vous voilà prévenu. J’y ai trouvé des réflexions pertinentes — pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? — et des passages plus ennuyeux.
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Il est des livres que l’on se doit de lire, il est des massacres et des génocides dont on se doit de perpétuer le devoir de mémoire. Avec un seul objectif : plus jamais ça, même si…. Là où tout se tait fait partie de ces livres.
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Paris est une fête évoque un temps révolu, celui des Américains venus vivre à Paris parce que tout est moins cher. Hemingway, prix Nobel de littérature 1954 peint une atmosphère particulière, le bonheur, la légèreté teintée d’inconscience avec le recul de celui qui connaît la suite de l’histoire.
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Un très beau livre au style éblouissant, certes, mais les relations entre Frida et Diego aussi bouillonnantes qu’elles furent ont peiné à m’intéresser. Rien n’est noir vous plaira si vous aimez le style de Claire Berest et si vous en savez assez sur Frida Kahlo pour apprécier cette évocation.
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Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon aborde Anne Franck comme une écrivaine prodige et pas seulement comme un symbole, son journal comme une œuvre et pas seulement comme la dernière trace d’une adolescente juive assassinée par les nazis.
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Une série de témoignages et de choses entendus, mais sans contexte, ce qui rend La fin de l’homme rouge difficile à lire. Des scènes insoutenables, mais au bout du compte, une meilleure compréhension du peuple russe même si nos différends ne semblent pas prêts de disparaître.
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Une approche originale, mais personnelle de journées historiques. Il faut lire L’ordre du jour pour comprendre les mécanismes mis en œuvre qui ont conduit à une seconde Guerre mondiale.
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Lisez Charlotte de David Foenkinos, d’abord parce que c’est un récit merveilleux et ensuite pour découvrir une peintre méconnue, Charlotte Salomon (1917 - 1943), morte à Auschwitz à vingt-six ans. Un livre qui m’a émue et je vous dis pourquoi.
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Une évocation des derniers jours de Patrick Dewaere, un texte tout en allusions, ce qui oblige à faire des recherches pour mieux comprendre. Malgré la belle écriture d’Un fauve, j’ai été loin d’être convaincue.
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Le jour où le monde a tourné de Judith Perrignon raconte les années Thatcher, au travers de nombreux témoignages. Des passages passionnants, mais le manque de fluidité rend le livre difficile à lire.
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Un livre que je recommande pour tout ce qu’on apprend sur les personnages de cette période même si Une sortie honorable oscille entre récit et roman.
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En finir avec Eddy Bellegueule peint le portrait brutal d’une quête identitaire dans un village étouffant. Violence, virilité toxique, incompréhension et misère morale font du livre d’Édouard Louis un récit poignant bien que parfois voyeuriste.
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L’attitude d’Axel Kahn face à la mort m’a touchée. Jusqu’au bout, il fut obsédé par le bien. Et le bien dans tout ça ? son ultime livre me parait plus que jamais d’actualité. Pour être néanmoins honnête, j’ai été déçue, malgré quelques passages qui font réfléchir.
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Parler de la mort, c’est aussi parler de la vie. J’avoue l’avoir oublié quand j’ai reculé devant le thème du livre de Delphine Horvilleur, Vivre avec nos morts. Un sujet dans lequel je n’avais pas envie d’entrer. Erreur réparée grâce à une amie qui m’a prêté le livre.
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C’est une histoire un peu oubliée que raconte Christophe Donner dans La France Goy : la montée de l’antisémitisme au tournant du XIXe siècle et du XXe siècle. Un livre qui ravira les amateurs d’histoire, avec quelques réserves quand même.
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S’il est difficile d’entrer dans Crazy Horse de Mari Sandoz, il est tout aussi difficile d’en sortir. Je me suis laissée porter par la vie des Indiens Lakotas même si j’ai souvent regretté qu’aucun petit encadré ne situe le contexte historique et indique le nom du président des États-Unis de l’époque.
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Je me suis beaucoup indignée en lisant La Familia grande et j’ai compris beaucoup de choses, en particulier comment l’amour que la victime porte à son agresseur emporte son consentement… et sa propre destruction.
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Après avoir lu de bonnes critiques et de mauvaises aussi, j’ai hésité à lire 907 fois Camille de Julien Dufresne-Lamy. J’ai beaucoup aimé ce livre en réalité, mais je comprends que cet OLNI (Objet Lecture Non Identifié) puisse repousser.
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Si Elizabeth Ire n’avait pas fait décapiter Marie Stuart, connaîtrions-nous seulement son nom ? Aurions-nous appris que, reine d’Écosse, puis reine de France, veuve à dix-huit ans elle retourne en Écosse et, séquestrée pendant plus de vingt ans par Elizabeth, reine d’Angleterre, celle-ci la fait exécuter ?
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À partir des couvertures de Paris Match — la première est celle du 6 janvier 1954 et la dernière est celle du 1er mars 1975 —, Mes Trente Glorieuses retrace la vie d’une enfant, puis d’une jeune fille, au sein de sa famille. Une proposition irrésistible.
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Qu’il est dérangeant de lire La mort est mon métier ! Écrit à la première personne, il raconte la vie d’un monstre, d’un psychopathe qui a envoyé des centaines de milliers d’êtres humains dans les chambres à gaz du camp de concentration d’Auschwitz.
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Le début de 7 sur 7 marquait la fin du week-end. Anne Sinclair, ses yeux bleus piscine (Desproges), son stylo à la main et ses invités prestigieux. Dans Passé composé, Anne Sinclair évoque ses invités prestigieux.