🖤🖤🖤🖤 Liane Moriarty explore les conséquences psychologiques d’un évènement bouleversant sur trois couples et leurs enfants. J’ai adoré la finesse des personnages. En revanche, le commencement nébuleux de Un peu, beaucoup, à la folie m’a perdue. Heureusement, j’ai fini par me passionner pour cette histoire malgré le rythme lent de la narration.
🖤🖤🖤🖤 J’ai découvert le prix Nobel de littérature 2006, Orhan Pamuk, avec ce roman, Mon nom est Rouge. J’ai aimé plonger à Istanbul au XVIe siècle, le roman polyphonique et les histoires racontées par les personnages.
🖤🖤🖤🖤🖤 Filles de la mer de Mary Lynn Bracht est un coup de cœur d’abord parce que l’intrigue est prenante. Ensuite, le roman raconte un crime de guerre, l’organisation par l’armée japonaise d’un système d’esclavage sexuel pendant la Deuxième Guerre mondiale. Enfin, les deux personnages principaux sont des femmes plongeuses de l’île de Jeju.
🖤🖤🖤🖤🖤 Si vous êtes sensible aux dénonciations d’évènements monstrueux, lisez Les enfants du silence de Gong Ji-young. Les actes touchent des enfants handicapés. Le roman est inspiré de faits qui se sont produits à l’école de Gwangju Inhwa, au Sud de Séoul (Corée du Sud).
🖤🖤🖤🖤🖤 Première lecture de Sigrídur Hagalín Björnsdóttir avec La lectrice disparue. J’ai tellement aimé ce roman que je ne pense pas en rester là. En effet, il s’agit d’une œuvre dense, à l’intrigue impeccable et qui donne matière à réfléchir.
🖤🖤 Si dans vos lectures, vous aimez le style ou l’écriture par-dessus tout, vous devriez envisager la lecture de Théodoros de Mircea Cărtărescu. Mais si comme moi, vous préférez apprendre quelque chose d’une biographie, même romancée, vous risquez d’être déçu.
🖤🖤🖤🖤 Brooklyn de Colm Tóibín raconte l’histoire d’une jeune femme, Eilis Lacey, forcée d’émigrer aux États-Unis parce qu’elle ne trouve pas de travail chez elle, en Irlande.
🖤🖤🖤🖤Long Island de Colm Tóibín est marquant grâce à ses personnages qui ont, c’est le moins qu’on puisse dire, des difficultés à dire les choses et à se décider. De là, à être une des lectures indispensables de la rentrée littéraire 2024, je ne le crois pas.
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Retrouvez votre âme d’enfant en lisant Le Grand Magasin des Rêves de Mi-ye Lee. Vous rejoindrez alors un monde merveilleux et vous saurez enfin ce que fait votre esprit pendant que vous dormez.
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Un coup de cœur pour ce livre de Robert McLiam Wilson, Eureka Street qui évoque le conflit irlandais. Tout ce que j’aime est dans ce roman, un univers narratif bien décrit et des personnages approfondis. De plus, humour et légèreté répondent aux drames et au cynisme.
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Lisez Le cœur de Kiev d’Andreï Kourkov, entre absurde et noirceur, même si l’intrigue est un peu anémique. En 1919, Samson enquête sur la mort d’un cochon. Ses investigations dans cette période méconnue de l’Histoire ukrainienne sont un prétexte à évoquer la ville sous domination soviétique.
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Les silences de Dunkelblum vous plonge dans un village autrichien en 1989 où les secrets du passé nazi sont enfouis. Eva Menasse tisse une toile complexe de secrets et de révélations, bien que la narration fragmentée rende la lecture exigeante.
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Le roi et l’horloger d’Arnaldur Indridason décrit les relations complexes entre un humble artisan, qui prend soin de garder la tête baissée, et un roi à moitié fou ; sur fond de richesses danoises et de misère islandaise.
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Dans Les dés, Ahmet Altan retrace l’éducation virile à l’extrême d’un jeune garçon, Ziya. Incapable de penser par lui-même, de réfléchir ou de remettre en cause quoi que ce soit, il restera toute sa vie, enfermé dans une cage, faite de vengeance, de meurtre et de jeux.
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Le Pingouin, d’Andreï Kourkov est un livre loufoque, mais loin de n’être que cela. Derrière le récit décalé se profile la société ukrainienne. Après l’avoir lu, j’ai très envie de me plonger dans Les Abeilles grises.
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Treize façons de voir, de Colum McCann, est une novella qui ouvre le recueil éponyme. S’y ajoutent quatre nouvelles qui sont loin d’avoir la même puissance narrative.
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Eden raconte l’histoire d’une Islandaise qui change de vie. Vous retrouverez la poésie, la sérénité qui se dégagent de certains livres d’Auður Ava Ólafsdóttir. Entre histoire des mots (islandais) et écologie, un excellent livre de la rentrée littéraire 2023.
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Ásta — Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde ? est un livre envoûtant grâce à son écriture qui compense la difficulté à entrer dans l’histoire, un voyage magique en Islande sur plusieurs décennies.
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La petite-fille de Bernhard Schlink pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses. La principale question : qu’auriez-vous fait à la place de Kaspar ?
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J’ai d’abord été déçue par le début du livre de Maggie O’Farrell, Le portrait de mariage avant de comprendre que cette lente description de l’enfance de Lucrèce de Médicis était nécessaire pour entrer dans cette histoire.
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Lisez Miss Islande pour l’écriture magique d’Auður Ava Ólafsdóttir, même si vous regretterez — peut-être — de ne pas vraiment comprendre les personnages.
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Celui qui a vu grandir la forêt est un roman sombre, très sombre et pourtant totalement addictif. Un excellent livre qui parle de la condition humaine sans oublier la condition féminine.
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Le liseur de Bernhard Schlink, c’est une histoire d’amour, mais c’est surtout l’histoire de la génération d’Allemands née pendant ou après la Deuxième Guerre mondiale et qui doit se confronter à la génération précédente.
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Rosa Candida d’Auður Ava Ólafsdóttir narre la jolie histoire d’un jeune homme immature. L’intrigue est originale, l’écriture addictive, ce qui compense l’impression d’une histoire qui part dans tous les sens.