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J’ai lu le livre d’Andreï Makine, L’ami arménien d’une traite et en une soirée, emportée par l’intrigue, les personnages, l’univers narratif et le style bien sûr. Ou peut-être par l’alchimie mystérieuse entre tous ces éléments, une alchimie dont il va être difficile de rendre compte.
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Ma première réaction a été de me demander pourquoi l’Académie Goncourt avait attribué son prestigieux prix (2020) à un livre, L’anomalie, qui commençait comme un thriller, avec une écriture efficace, certes, mais dont le style est absent.
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Même s’il arrive aux hommes d’écrire sur les violences faites aux femmes, les agressions, la cruauté, les brutalités y sont souvent insoutenables, loin de la maltraitance banale et quotidienne, décrite dans La mauvaise herbe, celle qui n’en conduit pas moins jusqu’au drame.
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Que My Absolute Darling est dérangeant, qui transforme le lecteur en voyeur impuissant ! Un ouvrage qualifié à maintes reprises de chef-d’œuvre. Peut-être, mais je n’ai pas vraiment été sensible à cet ouvrage malgré ses qualités indéniables.
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J’ai failli abandonner Fille, le livre de Camille Laurens mais j’ai persévéré et bien m’en a pris. L’histoire s’emballe et ne me lâche plus, elle m’émeut. Sans compter les questions autour de la féminité qui ne cessent de jaillir. Au fait, la féminité, c’est quoi ?
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Romain Gary excelle à parler de l’enfance, La promesse de l’aube, La vie devant soi ou encore le dernier roman publié de son vivant : Les cerfs-volants. Absolu, folie douce aussi, mais celle qui constitue la vraie sagesse.
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Dans un milieu très parisien, les ravages causés par la méconnaissance des autres, l’arrogance d’une caste et par le sexisme ordinaire. Les choses humaines de Karine Tuil s’est vu décerner le prix Goncourt des lycéens et le prix Interallié. Le livre mérite-t-il sa réputation ?
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Pas vraiment un livre récent, mais un best-seller qui m’avait échappé à l’époque. Et puis peu importe la date de parution, pourvu que j’aie du plaisir à lire L’île des oubliés et tel fut le cas. L’intrigue originale de Victoria Hislop, sur un sujet presque oublié, m’a passionnée.
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Au vu des critiques, je pensais que je n’aimerais pas Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, prix Goncourt 2019. Mais je me suis laissée bercer par les mots, les descriptions de Jean-Paul Dubois.
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Tout au long de Chien-loup, l’angoisse a monté, j’appréhendais la fin que j’imaginais violente et sordide. Il n’en a rien été, avec subtilité l’auteur raconte la vie à un siècle d’écart. Au début de la Première Guerre mondiale, les femmes font le travail des hommes.
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L’originalité de Le mal-épris réside dans le fait de partager les pensées de l’homme violent. Elles apparaissent, l’homme ne se contrôle plus, il frappe. Le narrateur n’excuse en rien son comportement, elle se borne à le décrire.
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Le bal des folles de Victoria Mas vous transporte dans les méandres de la psychiatrie du XIXe siècle à travers les destins croisés de trois femmes à la Salpêtrière. Chaque année, les mondains se pressent au bal, une distraction qui n’avait rien de choquant.
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Je n’ai pas de doute sur la sincérité du narrateur (qui est plus ou moins l’auteur de Le chagrin) les conséquences d’une enfance ravagée sont suffisamment présentes dans l’histoire. J’ai bien compris cette enfance misérable.
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Le recueil de Jim Harrison est constitué de longues nouvelles, presque des romans. Parmi les nouvelles : Julip, La Femme aux lucioles, L’été où il faillit mourir. La lecture est exigeante parce qu’il faut s’habituer au style de l’auteur.
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Plus qu’un roman, c’est un plaidoyer pour les animaux et contre l’industrialisation de la pêche. Difficile de ne pas être convaincue rapidement devant les faits racontés dans Le règne du vivant d’Alice Ferney. Un essai ou un documentaire n’aurait-il pas été mieux adapté ?
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Le bonheur du lecteur : trouver une pépite là où il ne l’attendait pas.
Très bonne surprise que La malédiction de l’escargot. L’auteur a un talent indéniable et je vais suivre avec intérêt ses prochaines publications.
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L’art de perdre avait été un coup de cœur. J’attendais avec impatience le nouveau livre d’Alice Zeniter, écouter l’auteur à l’émission La Grande Librairie avait renforcé l’envie de lire Comme un empire dans un empire.
Hélas ! C’est une déception.
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Tout ce que j’aime dans un livre : une intrigue bien ficelée, un personnage attachant dont l’évolution est dépeinte avec finesse, et une jolie écriture, celle de Laure Gombault. D’accord, Catherine, mais de quoi parle Le ventre de Vénus ? Il parle de… non, en fait je vous le décris comme d’habitude.
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Cela faisait un moment que La tête sous l’eau trainait dans ma bibliothèque. Je l’ai acheté lors de la manifestation Quai du Polar, il y a deux ans déjà.
Acheté parce qu’après avoir lu Passer l’hiver d’Olivier Adam, j’avais l’impression de passer à côté de cet auteur.
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J’avais beaucoup aimé Stupeurs et Tremblements, lu quelques autres livres qui m’avaient plus ou moins convaincue et que j’ai oubliés depuis. Après avoir lu Soif, sur un sujet casse-gueule, j’ai eu envie de vérifier si je retrouvais le style primesautier d’Amélie Nothomb dans Les aérostats.
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Le roman d’un auteur japonais, couronné par un prix prestigieux (dont je n’avais jamais entendu parler, mais je connais peu la littérature japonaise) et un résumé qui évoque le harcèlement scolaire, il n’en fallait pas plus pour que je me décide à lire Okuribi Renvoyer les morts.
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Les Bourgeois, le nom propre, patronymique, pas le nom commun bourgeois, encore que l’épithète leur aille comme un gant. Une fresque d’Alice Ferney qui se développe sur le siècle avec de multiples personnages, tous façonnés d’une façon ou d’une autre par la même éducation.
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C’était un sujet majeur pendant l’âge d’or de la science-fiction. Une civilisation extra-terrestre plus avancée que la nôtre envoyait des émissaires sur la terre, avec des intentions plus ou moins bienveillantes. Cette fois-ci, ce sont Nos frères inattendus.
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J’ai été attirée par le sujet, une jeune femme élevée dans une tradition catholique extrémiste, l’histoire de son émancipation.
Je n’ai pas tout à fait trouvé ce que j’attendais dans Bénie soit Sixtine.