Je dois avouer que Le joueur, ce livre aux personnages excessifs qui vont droit à la catastrophe et en toute irrationalité m’a laissée perplexe. Je dois être beaucoup trop rationnelle pour apprécier.
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Le Guépard de Giuseppe Tomasi di Lampedusa retrace le lent déclin d’une famille sicilienne. D’une facture très classique, il comporte des personnages inoubliables.
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Celui qui a vu grandir la forêt est un roman sombre, très sombre et pourtant totalement addictif. Un excellent livre qui parle de la condition humaine sans oublier la condition féminine.
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Le liseur de Bernhard Schlink, c’est une histoire d’amour, mais c’est surtout l’histoire de la génération d’Allemands née pendant ou après la Deuxième Guerre mondiale et qui doit se confronter à la génération précédente.
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Rosa Candida d’Auður Ava Ólafsdóttir narre la jolie histoire d’un jeune homme immature. L’intrigue est originale, l’écriture addictive, ce qui compense l’impression d’une histoire qui part dans tous les sens.
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De courts romans qui abordent tellement de thèmes qu’elles en sont déroutantes et qu’elles demandent réflexion. Au cœur des histoires des livres, Le joueur d’échecs, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme ou encore La confusion des sentiments, Stefan Zweig parle de passions exacerbées, qui deviennent addiction, maladie ou folie et qui figurent la réalité du monde dans lequel il vivait.
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Le vieux qui lisait des romans d’amour est un livre trop court pour susciter chez moi l’émotion qu’il mérite. J’aurais apprécié plus de pages sur les Shuars, en tout cas davantage qu’avec les colons qui n’ont rien de sympathique.
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La saga des Florio, récit romancé, en trois tomes, de l’histoire de la famille Florio, qui fut en son temps une des familles les plus riches d’Italie, est à la fois passionnant et instructif.
J’ai aimé en apprendre plus sur l’histoire de l’Italie et de la Sicile. Stefania Auci prend le soin d’insérer des chapitres explicatifs, ce qui m’a été très utile.
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Si vous aimez les intrigues farfelues et les personnages loufoques, Le caméléon est fait pour vous. J’ai regretté que l’histoire soit un peu désordonnée, qu’on saute d’une péripétie à l’autre parce que je n’ai pas compris où Andreï Kourkov voulait nous emmener.
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Le style d’Ivan Bounine émerveille et son écriture lyrique m’a passionnée suffisamment pour que je m’intéresse à l’amour d’un jeune homme inconnu pour qui rien d’autre n’existe que son aimée. L’amour de Mitia, un coup de cœur.
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J’attendais plus de On adorait les cowboys, l’intrigue et les personnages, très plats, ont pris le pas sur le plaisir de découvrir le Brésil, du moins un certain Brésil.
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L’intrigue de Madame Hayat en rappellerait bien d’autres, si elle ne se déroulait pas dans un pays totalitaire, avec des personnages fascinants, sans compter le style d’Ahmet Altan, envoûtant.
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Tout le talent de Pilar Quintana apparaît dans sa façon de raconter une histoire, sans pathos, mais de manière tellement précise que j’ai eu envie de tourner les pages de Nos abîmes pour en savoir plus, pour comprendre ce qui se jouait entre les personnages.
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Sigrid Undset, prix Nobel de littérature 1928, est un auteur bien oublié aujourd’hui, au point que peu de titres sont disponibles en librairie. En janvier 2022, l’éditeur Cambourakis republiera Jenny. Maternités est introuvable, sauf en livre d’occasion ou sur Gallica.
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Est-ce que c’est pareil pour vous ? Il peut m’arriver de ne pas retrouver l’enthousiasme d’un ouvrage que j’avais apprécié à la première lecture. En revanche, un livre qui ne m’a pas emballée ne me séduit pas plus des années plus tard.
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J’avais lu Quo Vadis d’Henryk Sienkiewicz, prix Nobel de littérature 1905 il y a longtemps et j’avais beaucoup aimé. Des décennies après (eh oui !), force est de constater que l’enthousiasme est retombé.
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« Apeirogon : une forme possédant un nombre dénombrablement infini de côtés. »
Vous êtes perplexe ?
L’auteur prévient qu’il s’est emparé de l’histoire, avec l’autorisation de Rami Elhanan et Bassan Aramin.
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Bellissima aura eu au moins un mérite : me donner envie de lire Dolce Vita et Les nouveaux monstres. Le livre alterne les souvenirs personnels avec les évènements de l’époque dont certains lecteurs n’ont peut-être jamais entendu parler.
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Le chat, le général et la corneille est un livre rare. Les personnages sont décrits avec précision, de même que les lieux où le récit se déroule. Pour finir, il aborde de nombreux thèmes, sans jamais juger, mais plutôt en montrant les impacts sur les protagonistes.
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Ma chronique détonne parmi les concerts de louanges qui ont accompagné ce livre, mais je suis passée à côté d’Impossible, ne comprenant vraiment aucun des protagonistes de cette histoire. Une confrontation, certes, mais qui me rend perplexe.
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J’ai d’abord eu des difficultés à décider si j’avais aimé Les dix mille mulets ou pas. D’un côté, il y a un univers narratif passionnant et une intrigue forte, de l’autre, les personnages sont peu fouillés et l’écriture pas toujours fluide.
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On sait peu de choses de la famille de Shakespeare, des dates de naissance, de mariage ou de décès, quelques rares documents légaux. En respectant ce peu d’information, Maggie O’Farrell raconte dans Hamnet leur vie telle qu’elle aurait pu être.
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Voilà un pavé qui a beaucoup plu. Il ne m’en fallait pas moins pour décider de acheter Le gang des rêves et de le lire. Est-ce que ma chronique va être aussi bonne que ces critiques élogieuses ? Non.
Mais que ça ne vous empêche pas de faire votre propre opinion.
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Lorsqu’on a beaucoup aimé le livre d’un auteur (L’amie prodigieuse), on attend avec impatience le suivant. Au risque d’être déçu. J’aurais aimé vous dire que cette fois-ci, ça n’a pas été le cas mais j’ai été déçue par La vie mensongère des adultes d’Elena Ferrante.