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L’originalité de Le mal-épris réside dans le fait de partager les pensées de l’homme violent. Elles apparaissent, l’homme ne se contrôle plus, il frappe. Le narrateur n’excuse en rien son comportement, elle se borne à le décrire.
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Le bal des folles de Victoria Mas vous transporte dans les méandres de la psychiatrie du XIXe siècle à travers les destins croisés de trois femmes à la Salpêtrière. Chaque année, les mondains se pressent au bal, une distraction qui n’avait rien de choquant.
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Je n’ai pas de doute sur la sincérité du narrateur (qui est plus ou moins l’auteur de Le chagrin) les conséquences d’une enfance ravagée sont suffisamment présentes dans l’histoire. J’ai bien compris cette enfance misérable.
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Plus qu’un roman, c’est un plaidoyer pour les animaux et contre l’industrialisation de la pêche. Difficile de ne pas être convaincue rapidement devant les faits racontés dans Le règne du vivant d’Alice Ferney. Un essai ou un documentaire n’aurait-il pas été mieux adapté ?
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Le bonheur du lecteur : trouver une pépite là où il ne l’attendait pas.
Très bonne surprise que La malédiction de l’escargot. L’auteur a un talent indéniable et je vais suivre avec intérêt ses prochaines publications.
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L’art de perdre avait été un coup de cœur. J’attendais avec impatience le nouveau livre d’Alice Zeniter, écouter l’auteur à l’émission La Grande Librairie avait renforcé l’envie de lire Comme un empire dans un empire.
Hélas ! C’est une déception.
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Tout ce que j’aime dans un livre : une intrigue bien ficelée, un personnage attachant dont l’évolution est dépeinte avec finesse, et une jolie écriture, celle de Laure Gombault. D’accord, Catherine, mais de quoi parle Le ventre de Vénus ? Il parle de… non, en fait je vous le décris comme d’habitude.
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Cela faisait un moment que La tête sous l’eau trainait dans ma bibliothèque. Je l’ai acheté lors de la manifestation Quai du Polar, il y a deux ans déjà.
Acheté parce qu’après avoir lu Passer l’hiver d’Olivier Adam, j’avais l’impression de passer à côté de cet auteur.
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J’avais beaucoup aimé Stupeurs et Tremblements, lu quelques autres livres qui m’avaient plus ou moins convaincue et que j’ai oubliés depuis. Après avoir lu Soif, sur un sujet casse-gueule, j’ai eu envie de vérifier si je retrouvais le style primesautier d’Amélie Nothomb dans Les aérostats.
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Les Bourgeois, le nom propre, patronymique, pas le nom commun bourgeois, encore que l’épithète leur aille comme un gant. Une fresque d’Alice Ferney qui se développe sur le siècle avec de multiples personnages, tous façonnés d’une façon ou d’une autre par la même éducation.
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C’était un sujet majeur pendant l’âge d’or de la science-fiction. Une civilisation extra-terrestre plus avancée que la nôtre envoyait des émissaires sur la terre, avec des intentions plus ou moins bienveillantes. Cette fois-ci, ce sont Nos frères inattendus.
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J’ai été attirée par le sujet, une jeune femme élevée dans une tradition catholique extrémiste, l’histoire de son émancipation.
Je n’ai pas tout à fait trouvé ce que j’attendais dans Bénie soit Sixtine.
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Les personnages d’Olivier Adam évoluent assez peu, c’est aussi le cas dans Des vents contraires. Il peut leur arriver la pire des choses sans qu’ils bougent d’un pouce. Forcément, ce très bon écrivain ne fait pas partie de mes auteurs préférés.
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Un roman historique, attaché aux faits, mais aussi aux personnages qui ont provoqué ou subi l’attentat.
On apprend un moment d’histoire oublié et on lit Never Mind avec plaisir.
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Il y a des livres dont on parle moins que d’autres et c’est bien dommage. Heureusement, le Prix des libraires 2020, décerné à Akira Mizubayashi pour Âme brisée, permet à ce livre de trouver une nouvelle audience.
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Avant que j’oublie, publié en 2019, qui a reçu plusieurs prix (le prix du Livre Inter 2020, le prix Envoyé par la Poste 2019, le prix Summer 2020) et qui revient, l’air de rien dans les meilleures ventes du mois d’août 2020.
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Un roman ? Pas vraiment. Un texte plutôt, ou alors un poème, une chanson rythmée par le début de chaque chapitre : Je m’appelle Fatima Daas, mais ça, je pense que vous le savez déjà, on a beaucoup parlé de La petite dernière.
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Difficile de résister à la présentation du livre de Julien Dufresne-Lamy Mon père, ma mère, mes tremblements de terre :
« Dans cette salle, Charlie, quinze ans, patiente avec sa mère. D’ici cinq heures, son père sortira du bloc. Elle s’appellera Alice. »
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À force d’en entendre parler : « tu devrais le lire » et de lire des critiques élogieuses, forcément j’ai fini par emprunter Né d’aucune femme à la bibliothèque.
Peut-être en attendais-je trop.
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Historiographe, un mot familier, mais j’ai quand même dû consulter un dictionnaire.
Historiographe : personne chargée officiellement de rédiger l’histoire d’un roi ou d’une époque ou encore d’un royaume.
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Encore une histoire sur la Seconde Guerre mondiale ? Oui, mais côté allemand.
Le point de vue d’Erika Sattler, une femme nazie que je vois comme une psychopathe (manque de remords et de comportements humains).
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De Marie-Hélène Lafon, j’ai beaucoup aimé L’annonce mais j’ai été déçue par Les pays. En lisant Histoire du fils, j’espérais retrouver le plaisir de lecture du premier. Si l’émotion a bien été au rendez-vous, j’ai tout de même été un peu déçue du caractère décousu du livre.
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C’est la quatrième de couverture qui m’a décidée à lire Les lettres d’Esther : un atelier d’écriture épistolaire, cinq élèves et Esther. Au gré des exercices, ils se racontent leurs fêlures, leurs envies ou leurs interrogations.
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Une bonne idée d’avoir sorti Blanche Peyron de l’oubli, une autre bonne idée d’avoir retracé l’histoire du Palais de la Femme, et pour finir avec les bonnes idées, confronter ces histoires avec celle d’une avocate en plein burn-out en est une aussi.