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Le roi et l’horloger d’Arnaldur Indridason décrit les relations complexes entre un humble artisan, qui prend soin de garder la tête baissée, et un roi à moitié fou ; sur fond de richesses danoises et de misère islandaise.
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Philip Roth décrit la vie d’un Américain parfait, détruit par les actes de sa fille unique. C’est une excellente illustration des recherches de l’auteur sur l’identité américaine à deux facettes, la lumière et l’obscurité. Pastorale américaine a reçu le prix Pulitzer en 1998.
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Si vous aimez les Vikings, pourquoi ne pas lire une des sagas nordiques qui raconte leur histoire ? Si La saga d’Egil, probablement écrite pas Snorri Sturluson, n’est pas des plus captivantes, elle a le mérite d’avoir été rédigée au XIIIe siècle, quelque 200 ans après les aventures d’Egil, poète et guerrier.
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Les heures souterraines de Delphine de Vigan a le mérite d’aborder un thème rare, le harcèlement en entreprise. Mais ce sont aussi deux histoires entremêlées, et comme souvent, un des récits est plus fort que l’autre.
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Difficile de manquer le titre du prix Goncourt 2009 : Trois femmes puissantes de Marie NDiyae, pourtant ce livre est une demi-déception. Si j’ai apprécié des fragments somptueux, je me suis aussi beaucoup ennuyée.
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Je suis décidément peu sensible aux exploits littéraires si l’intrigue, surtout si les personnages ne sont pas à la hauteur. Ce que je sais de toi d’Éric Chacour a piqué ma curiosité et je m’en souviendrai sans doute, mais je l’ai lu sans plaisir excessif.
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Un soir d’été de Philippe Besson décrit l’atmosphère de l’île de Ré en 1985, les liens d’amitiés entre jeunes adultes qui se tissent au rythme des amours estivales, avant qu’un drame ne surgisse. Une écriture fluide qui m’a transportée, mais une fin un peu trop précipitée.
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Au revoir les chats ! d’Hiro Arikawa est un recueil de sept nouvelles et bien sûr, elles comportent toutes des chats. Les histoires sont variées, souvent touchantes ou mignonnes, mais aussi tristes, attendrissantes sans oublier le fantastique qui s’invite dans un des récits.
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J’ai lu avec plaisir Les années, une « autobiographie impersonnelle », ainsi qu’Annie Ernaux la qualifie parce que j’y ai retrouvé des évènements passés, ceux que les gens de mon âge ont vécus. Je m’interroge pourtant sur la pérennité de cette œuvre qui est peut-être impersonnelle, mais sans doute pas universelle.
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Dans Les dés, Ahmet Altan retrace l’éducation virile à l’extrême d’un jeune garçon, Ziya. Incapable de penser par lui-même, de réfléchir ou de remettre en cause quoi que ce soit, il restera toute sa vie, enfermé dans une cage, faite de vengeance, de meurtre et de jeux.
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Le Pingouin, d’Andreï Kourkov est un livre loufoque, mais loin de n’être que cela. Derrière le récit décalé se profile la société ukrainienne. Après l’avoir lu, j’ai très envie de me plonger dans Les Abeilles grises.
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Mon traître est un livre de larmes et de sang, sur une guerre lointaine, un peu oubliée. Un roman qui intéressera surtout les fans de Sorj Chalandon ou les personnes qui se souviennent de ces évènements.
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Un nouveau roman historique de Ken Follett, ça ne se rate pas, surtout quand il se déroule à Kingsbridge. C’est l’assurance d’un bon moment de lecture, même si aucun n’a jamais été à la hauteur des Piliers de la terre. Les armes de la lumière ne fait pas exception.
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À l’est d’Eden est un livre brûlant, captivant qui évoque les conflits fraternels, l’individualisme, les préjugés et l’autodestruction dans une Amérique des temps écoulés. Mais j’y ai trouvé matière à réflexion, même dans la France d’aujourd’hui.
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Première neige sur le mont Fuji regroupe six nouvelles de Yasunari Kawabata. Elles nécessitent un effort, une interprétation. Il n’y aurait pas l’écriture à la fois si poétique et si précise du prix Nobel de littérature 1968, je serais passée complètement à côté.
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Le silence de Dennis Lehane est un roman noir, plein de rebondissements. Il nous entraîne dans un quartier irlandais de Boston à l’époque où sévissait la ségrégation. Un livre exceptionnel.
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La belle écriture de Leila Slimani, ses personnages bien campés, les détails sur la vie au Maroc dans les années 1950 font de son livre « Le pays des autres » une lecture prenante et marquante.
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Treize façons de voir, de Colum McCann, est une novella qui ouvre le recueil éponyme. S’y ajoutent quatre nouvelles qui sont loin d’avoir la même puissance narrative.
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Pleine et douce n’est pas qu’un roman, il est un moyen de parler de choses dont on parle peu, bref, tout sauf un moment de détente. Il y a de très bonnes choses, de moins bonnes, d’autres discutables, mais qui ne doivent en rien empêcher de le lire pour le thème très fort du livre.
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Eden raconte l’histoire d’une Islandaise qui change de vie. Vous retrouverez la poésie, la sérénité qui se dégagent de certains livres d’Auður Ava Ólafsdóttir. Entre histoire des mots (islandais) et écologie, un excellent livre de la rentrée littéraire 2023.
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Parce que j’avais vu le film Un long dimanche de fiançailles, j’étais réticente à lire le livre. J’avais tort, le roman vaut aussi par une merveilleuse écriture et des personnages hauts en couleur, parfaitement dépeints.
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Très différent de son précédent livre, Les mémoires d’un chat, Au prochain arrêt de Hiro Arikawa est un roman cosy. On s’y love pour suivre de courts moments de vie, comme si jonction ferroviaire signifiait aussi carrefour de l’existence.
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Trust d’Hernan Diaz est-il un bon livre ? Oui, aucun doute à ce sujet. Est-ce qu’il m’a plu ? Non, j’ai toujours du mal avec les exploits littéraires qui paraissent avoir été conçus en tant que tels. La construction, comme dans la vie réelle, ne dévoile pas tout. Elle est remarquable.
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Vivre la vie des Inuits au travers de l’histoire d’Uqsuralik, c’est ce que vous propose Bérangère Cournut dans son livre, De pierre et d’os. Un ouvrage aussi prenant que poétique.